Mélenchon dénonce « la violence » du mur à la frontière américano-mexicaine

Mélenchon dénonce « la violence » du mur à la frontière américano-mexicaine

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est rendu mardi à la frontière américano-mexicaine, à Tijuana, lors d...
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Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est rendu mardi à la frontière américano-mexicaine, à Tijuana, lors d'un déplacement au Mexique où il a dénoncé ce "symbole de violence" que constitue le mur.

Il a parcouru à pied un poste frontalier où des migrants demandeurs d'asile sont renvoyés par les autorités américaines, avant de se rendre près de la barrière métallique qui sépare Tijuana de San Diego en Californie.

Il faut cesser les politiques "qui écrasent les économies locales, les plus modestes, ceux qui ne sont pas intégrés au commerce mondial", a-t-il déclaré à l'AFP.

Ces gens "ne migrent pas pour le plaisir, pour faire du tourisme (...) Je me sens totalement en phase avec Lopez Obrador (le président mexicain), lorsqu'il dit qu'il faut d'abord que ces gens soient capables de rester dans leur pays", a-t-il ajouté.

La veille au soir, M. Mélenchon a participé à une réunion publique avec des supporters du parti Morena du président de gauche au pouvoir.

Il a qualifié la barrière métallique qui sépare les Etats-Unis du Mexique de "symbole de la violence de l’Empire" et rappelé qu'auparavant il n’existait que le mur de Berlin, où des individus risquaient leur vie pour la liberté.

Quand le mur de Berlin est tombé, "75 murs se sont dressés comme pour dire que dans ce monde, les marchandises circulent librement mais pas les êtres humains", a-t-il critiqué.

"On ne peut traiter un phénomène de cette nature (la migration) avec des méthodes aussi barbares et stupides que construire un mur, en pensant que les gens ne vont pas passer, parce qu'ils passeront, ils vont mourir, ils vont souffrir, mais ils passeront".

La visite de M. Mélenchon au Mexique, initialement prévue en décembre dernier pour la prise de fonction du nouveau président, avait été reportée pour cause de crise des gilets jaunes en France.

"Je viens au Mexique respirer, connaître ce monsieur AMLO qui attire tellement l’attention, apprendre de ce processus mexicain qui va sûrement donner une nouvelle impulsion à l’Amérique latine et à l'Europe", a-t-il confié au quotidien mexicain la Jornada.

"Je viens chercher l’inspiration et un peu d'optimisme", a-t-il ajouté, deux mois après le mauvais score enregistré par son parti aux élections européennes (6,3%).

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