Mélenchon dénonce le « culte de la personnalité » autour de Macron
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron...

Mélenchon dénonce le « culte de la personnalité » autour de Macron

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron...
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Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron depuis son élection, qu'il a jugée "malsaine" et qui a contribué, selon lui, à "l'absence totale de débat national" avant les législatives.

"Son intérêt est que les choses se passent de la manière la plus suave possible, dans une ambiance d'autocélébration qui a frappé tout le monde et que je juge malsaine, parce que ce n'est pas bon, un tel culte de la personnalité", a déclaré le chef de La France insoumise sur RTL.

Il a regretté ne pas avoir "pu installer à temps dans le débat", avant les législatives, "les grandes questions qui vont arriver", de la réforme du Code du travail et de "la transposition de l'état d'urgence dans le droit commun".

"Ce n'est pas possible d'avoir des élections sans débat. C'est un peu ce qui s'est passé", a ajouté M. Mélenchon, opposé au second tour à une candidate REM dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille.

"Depuis l'élection présidentielle, on a eu droit à toutes les variantes, +Macron à la plage+, +Macron au ski+, +Macron ceci+ etc. et aucun débat", a-t-il affirmé.

Répétant sa volonté d'incarner une "opposition humaniste" à l'Assemblée nationale, il a aussi dit ne pas craindre les futurs députés REM.

"Moi, ils me font pas peur les 400 de Macron, c'est le contraire, je me pourlèche", a-t-il dit.

"Je connais la vie parlementaire. 400 bizuths qui arrivent, dont la plupart d'entre eux sont des CSP+, qui sont habitués à la vie triomphante et glorieuse", ils "n'ont aucune espèce d'idée du monacat qu'est la vie de député", a ajouté le député européen, qui a également siégé au Sénat de 1986 à 2000 puis de 2004 à 2010.

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