Mélenchon est “prêt” à gouverner avec des ministres et “beaucoup de hauts commissaires”

Mélenchon est “prêt” à gouverner avec des ministres et “beaucoup de hauts commissaires”

Jean-Luc Mélenchon s'est dit "prêt" mardi à gouverner la France, annonçant que son futur gouvernement serait composé de ministres...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon s'est dit "prêt" mardi à gouverner la France, annonçant que son futur gouvernement serait composé de ministres et de "beaucoup de hauts commissaires", chargés de missions transversales.

Lors d'un meeting à Dijon retransmis dans six autres villes par hologrammes, le candidat de La France insoumise a décrit sa méthode de gouvernement s'il était élu à l'Elysée le 7 mai.

Une fois l'Assemblée constituante élue par des élections organisées après un référendum les autorisant, "le gouvernement gouvernera dans le cadre des institutions de la Ve République", a expliqué le candidat.

"L'homme que vous voyez là est tout à fait prêt à appliquer dans leur intégralité les pouvoirs qui lui sont confiés par la volonté du peuple", a-t-il assuré, se disant convaincu que les Français lui donneront une majorité parlementaire.

Cette "majorité insoumise" sera composée de candidats qui auront pris l'engagement d'appliquer notre programme, "parce que je n'ai pas l'intention d'organiser mes propres frondeurs !", a-t-il poursuivi.

Il formera simultanément "un gouvernement d'une forme particulière", qui combinera "la stabilité et le mouvement", car, a-t-il expliqué, "on ne peut gouverner une grande nation sous forme d'une Assemblée générale permanente".

Aussi, envisage-t-il de nommer "des ministres qui assument les fonctions essentielles, régaliennes de l'Etat" et "beaucoup de hauts commissaires en mission qui auraient des objectifs et exerceraient leur responsabilité aussi longtemps que cet objectif n'est pas atteint".

Il a cité comme tâches transversales pour ces hauts commissaires qui "vont courir partout" l'illettrisme, l'eau ou encore la planification écologique.

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

Mélenchon est “prêt” à gouverner avec des ministres et “beaucoup de hauts commissaires”
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le