Politique
Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
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Par Public Sénat
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Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise à la présidentielle, assure dans Le Parisien de dimanche se comporter "comme un homme qui s'apprête à gouverner", réfutant être "d'extrême gauche".
"Je n'ai pas la culture du minoritaire permanent. Quand je me présente à une élection, c'est pour la gagner", affirme-t-il dans un entretien avec des lecteurs du Parisien.
Alors qu'on lui demande s'il veut "vraiment être président", M. Mélenchon affirme qu'il se "comporte comme un homme qui s'apprête à gouverner. Je connais bien mes dossiers, si je suis élu à l'Elysée, je saurai exactement par quel bout commencer".
Son élection "n'a jamais été si près de se réaliser, ce qui serait un événement mondial", ajoute celui que les enquêtes d'opinion placent dans le quatuor de tête des postulants à l'Elysée.
M. Mélenchon se défend de toute position extrémiste: "J'entends ou je lis qu'on me dépeint comme quelqu'un d'ultra-extrême gauche. Si c'est le cas, je me demande ce que devient Poutou (Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, ndlr). Non je ne suis pas d'extrême gauche".
Pour lui, la majorité socialiste sortante n'appartient pas à la gauche. "Je n'appelle même plus ça la gauche. Le pouvoir s'est renié, trahi de toutes les manières possibles. Il a fait des dégâts considérables chez les gens qui leur faisaient confiance depuis toujours".
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