Mélenchon: « La galère commence maintenant » pour Macron, qui « a mangé son pain blanc »
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "la galère commence maintenant" pour le président...

Mélenchon: « La galère commence maintenant » pour Macron, qui « a mangé son pain blanc »

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "la galère commence maintenant" pour le président...
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Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "la galère commence maintenant" pour le président Emmanuel Macron, qui a, selon lui, "mangé son pain blanc" et dont les mesures "n'impriment pas".

"Je pense que ce que fait Macron n'imprime pas, que Macron n'a pas de base sociale pour sa majorité et qu'il a mangé son pain blanc", a déclaré le député des Bouches-du-Rhône à la presse, en marge de la 3e Convention du mouvement qu'il a créé, La France insoumise (LFI), à Clermont-Ferrand.

"C'est maintenant que les gens vont être confrontés aux conséquences de sa politique, c'est maintenant qu'ils vont voir les services publics se fermer et ainsi de suite", a-t-il poursuivi, ajoutant: "Par conséquent, la galère, elle commence pour lui maintenant, elle s'arrête pour moi maintenant".

M. Mélenchon a reproché au chef de l'Etat de tout faire "dans l'instant", "dans le superficiel".

"Il a repris les techniques de (Nicolas) Sarkozy parce que le vrai inventeur, c'est Sarkozy", président de la République entre 2007 et 2012. "Il y avait deux trucs par jour, personne n'arrivait à suivre, ni les journalistes, ni l'opposition", a-t-il décrit.

Dans ce cadre, il a invité à "ne pas sous-estimer" l'entrée du député socialiste Olivier Dussopt au gouvernement vendredi.

"Dussopt faisait partie des gens qui s'étaient abstenus sur la confiance (au gouvernement) mais qui avaient voté contre la loi de Finances et contre la loi de financement de la Sécurité sociale", a-t-il rappelé, évoquant "une véritable déflagration".

"Ca veut dire que, quand vous parlez à l'un d'entre eux, on ne sait pas qui c'est, ça peut être un qui est en train de voter contre et qui, le lendemain, se retrouve au gouvernement", a-t-il observé à propos du groupe "Nouvelle Gauche" composé d'une trentaine de socialistes à l'Assemblée nationale.

"Au-delà du sarcasme qu'il mérite largement, c'est le côté angoissant d'une formation politique dont les gens ne vous disent pas qui ils sont vraiment", a estimé M. Mélenchon.

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