Mélenchon laisse la porte ouverte à Hamon
Jean-Luc Mélenchon refuse mercredi que l'éventuel échec de la discussion avec Benoît Hamon pour une candidature unique à la...

Mélenchon laisse la porte ouverte à Hamon

Jean-Luc Mélenchon refuse mercredi que l'éventuel échec de la discussion avec Benoît Hamon pour une candidature unique à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon refuse mercredi que l'éventuel échec de la discussion avec Benoît Hamon pour une candidature unique à la présidentielle soit ramené à "une bataille d'ego", renvoyant le candidat socialiste à son programme tout en laissant la porte ouverte.

Dans un billet de blog intitulé "Chronique d'un rendez-vous manqué!", le candidat de La France insoumise revient point par point sur les étapes qui ont ponctué sa prise de contact avec le vainqueur de la primaire socialiste, se disant "pas dupe de la manœuvre en cours".

"Mais pourquoi toutes ces personnes sensées, souvent militantes, conscientes, ramènent-elles tout cela a une bataille d'ego ?", interroge M. Mélenchon. "Pourquoi excluent-elles les sujets qui nous séparent et cinq ans de gouvernement Hollande de leurs raisonnements ? Quel genre d'ego aurais-je à mettre en balance à ce point de ma vie et de mon engagement politique ?", poursuit-il, demandant à "ces personnes si soucieuses de psychologie" de se référer à son programme, "l'Avenir en commun".

Regrettant qu'"un réseau dans l'équipe Hamon" diffuse "des éléments de langage" parfois factuellement faux - comme le fait que M. Mélenchon aurait traité Benoît Hamon de "croque-mort" -, le candidat s'indigne de la "brutalité" des réactions dans le camp socialiste qui souhaite, selon lui, "siphonner" ses électeurs en s'appuyant sur Europe Écologie-Les Verts d'une part et sur le Parti communiste d'autre part.

Enfin, M. Mélenchon reproche à M. Hamon d'avoir, dans une réunion publique à Blois mardi, moqué son meeting par l'hologramme du 5 février. "Première fois que quelqu'un m'accuse d'abêtir ceux qui m'écoutent! Quelle aigreur", peste-t-il.

Pour autant, le député européen conclut en rappelant que la lettre fixant ses conditions et adressée jeudi dernier à M. Hamon "est sur la table". "J'attends la réponse et le rendez-vous café qui va avec", conclut-il.

Dans une autre note de blog également publiée mercredi, M. Mélenchon argumente longuement par ailleurs son désaccord avec la volonté du candidat socialiste de créer une "assemblée de la zone euro", y voyant le recyclage "d'une vieille idée de Hollande".

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Mélenchon laisse la porte ouverte à Hamon
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le