Le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, et des personnalités comme l'ex-président brésilien Lula et le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Perez Esquivel, estiment que "le temps des procès politiques doit cesser", dans une tribune publiée par le Journal du dimanche.
"Nous invitons à la vigilance pour défendre les victimes de ce type d’opération quelle que soit leur appartenance politique. Nous appelons à la coopération mondiale des résistances juridiques", écrivent ces quelque 200 personnalités, dont également l'Espagnol Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos, l'ancien président équatorien Rafael Correa, et encore l'ex-président uruguayen José Mujica.
"Un seuil est en train d’être franchi" avec "la tactique du +lawfare+", c'est-à-dire "l’instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques", considèrent-ils, en citant les cas de Lula, de l’avocat égyptien Massoum Marzouk, de l'opposant camerounais Maurice Kamto et également de Jean-Luc Mélenchon en France.
Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Perez Esquivel, le 29 novembre 2018 à Buenos Aires
AFP/Archives
Ce dernier vient d'effectuer une longue tournée qui l'a mené du Mexique à l'Amérique du Sud (Uruguay, Argentine, Brésil), lors de laquelle il a rencontré des responsables politiques de gauche, dont Lula, emprisonné pour corruption.
Le chef de file de LFI doit être jugé les 19 et 20 septembre en correctionnelle, avec cinq de ses proches, après une perquisition mouvementée au siège de son parti en octobre 2018.
Le sénateur PS des Landes, Eric Kerrouche, a déposé une proposition de loi constitutionnelle pour limiter sa révision via le seul article 89. Une réponse à un texte déposé par Marine Le Pen, qui entend réviser profondément la Constitution sur l’immigration, en recourant au référendum via l’article 11… Le socialiste veut ainsi protéger l’Etat de droit. Explications.
Ce week-end, les adhérents LR vont élire leur président en choisissant entre deux candidats, Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau. Quel que soit le résultat, le perdant ne dira pas adieu à ses ambitions présidentielles. Analyse avec le politologue Luc Rouban, directeur de recherches au Cevipof.
Invité de l’émission Parlement hebdo, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias se dit « très déçu » par l’audition à l’Assemblée nationale de François Bayrou, dans le cadre de l'affaire des violences physiques et sexuelles de l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram.
Ce week-end, les 121 617 adhérents sont appelés aux urnes pour élire le président du parti. Deux candidats sont en lice : Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. On vous donne les clés des modalités de ce vote.
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Bétharram : François Bayrou attaque la commission d'enquête
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