Mélenchon: Macron est « l’ennemi de la francophonie » en soutenant la candidate rwandaise

Mélenchon: Macron est « l’ennemi de la francophonie » en soutenant la candidate rwandaise

Le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé jeudi qu'Emmanuel Macron est "l'ennemi de la francophonie" en...
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Le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé jeudi qu'Emmanuel Macron est "l'ennemi de la francophonie" en soutenant la candidate d'un Rwanda "grossièrement anglophile" à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

En poussant la candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, "Macron se fait l'ennemi de la francophonie. Il montre sa fascination morbide pour la langue du libéralisme et des États-Unis", a affirmé le député des Bouches-du-Rhône dans un communiqué.

Mme Mushikiwabo est l'actuelle ministre des Affaires étrangères du Rwanda, "c'est-à-dire une membre du régime dictatorial de Paul Kagame (...) au pouvoir depuis 18 ans", a ajouté l'ex-candidat à l'élection présidentielle.

"Le régime est si grossièrement anglophile que l'accession de sa ministre des Affaires étrangères à la tête de l’OIF a donné lieu à la publication d’une tribune par quatre anciens ministres (français chargés) de la francophonie pour s'y opposer", a poursuivi M. Mélenchon en faisant référence au texte publié dans Le Monde en septembre par Charles Josselin, Pierre-André Wiltzer, Hélène Conway-Mouret et André Vallini.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est elle aussi dite "indignée" jeudi du soutien de la France à la candidature de Mme Mushikiwabo.

La Francophonie, réunie à partir de jeudi à Erevan en Arménie, doit nommer à sa tête cette diplomate rwandaise de 57 ans, consacrant ainsi la victoire de l'Afrique, mais aussi celle du président français Emmanuel Macron, héraut d'une vision plurilinguiste de la défense du français.

Le président du Rwanda Paul Kagame, président en exercice de l'Union africaine, a jeté tout son poids derrière la candidature de Mme Mushikiwabo, qui a suscité des réserves, son pays étant dénoncé par certaines ONG pour des violations des droits de l'Homme.

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