Mélenchon marque ses différences avec Macron

Mélenchon marque ses différences avec Macron

Jean-Luc Mélenchon juge, dans un entretien à Marianne à paraître vendredi, qu'un éventuel rassemblement de la gauche jusqu'à...
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Jean-Luc Mélenchon juge, dans un entretien à Marianne à paraître vendredi, qu'un éventuel rassemblement de la gauche jusqu'à Emmanuel Macron "serait clownesque", tant est grande la différence "entre la pensée économique de Macron" et la sienne.

Dans cet entretien, le candidat de la France insoumise à la présidentielle explique sa méthode pour s'installer dans une "campagne d'adhésion", préférant l'idée de "fédérer" à celle de "rassembler" car, insiste-t-il, "la clé, c'est le peuple".

"Désormais, pour moi, un socle solide est construit, je serai donc fort fin janvier, quand on connaîtra tous les candidats", argumente M. Mélenchon, confiant que son "calcul" est d'"être assez fort pour devenir un recours".

Il théorise le fait que la confiance dans les "cartels d'organisations", "la soupe au logo", les "combines de personnes" s'est éteinte. "Reste donc à gagner le peuple à un nouveau programme historique".

Interrogé sur sa volonté de "rassembler la gauche", M. Mélenchon s'agace: "entre la pensée économique de Macron et la mienne, il y a une telle différence… ce serait clownesque".

Alors que plusieurs candidats de la primaire organisée par le PS assurent avoir l'intention de lui "téléphoner" au lendemain de leur victoire, M. Mélenchon leur a opposé plusieurs fois déjà des fins de non-recevoir.

Plutôt qu'alliances, ralliements et rassemblement, le candidat explique en effet préférer la notion de "fédération". "Fédérer, cela signifie que l'on ne renonce à rien de ses propres préoccupations et aspirations, mais qu'on observe où et comment elles peuvent converger avec celles des autres".

Il se dit donc prêt à trouver des "dénominateurs communs suffisamment amples pour rendre possible cette fédération".

Interrogé sur sa capacité de rassembler "les bobos et les prolos", il répond que ses propositions pour la sécurité sociale intégrale, la planification écologique ou l'éradication des "causes de la malbouffe", "c'est pour tout le monde".

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