Mélenchon met en garde ses électeurs contre la « terrible erreur » d’un vote FN
Jean-Luc Mélenchon a mis en garde dimanche sur TF1 ses électeurs contre la "terrible erreur" que représenterait un vote en faveur...

Mélenchon met en garde ses électeurs contre la « terrible erreur » d’un vote FN

Jean-Luc Mélenchon a mis en garde dimanche sur TF1 ses électeurs contre la "terrible erreur" que représenterait un vote en faveur...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a mis en garde dimanche sur TF1 ses électeurs contre la "terrible erreur" que représenterait un vote en faveur du Front national, invitant aussi Emmanuel Macron à faire un geste envers les "insoumis" en retirant son projet de réforme du code du travail.

"Il n'y a pas d'ambiguïté dans ma position (...) Je ne voterai pas Front national, je combats le Front national. Et je dis à tous ceux qui m'écoutent: ne faites pas la terrible erreur de mettre un bulletin de vote pour le Front national car vous pousseriez le pays à un embrasement général dont personne ne voit le bout", a déclaré le candidat de la France insoumise.

Refusant de dire pour sa part s'il votera blanc ou pour Emmanuel Macron, M. Mélenchon a rappelé qu'aux régionales de 2015 déjà il n'avait pas appelé au "front républicain".

Prenant ses distances avec le "front républicain", qui consiste à "donner des brevets de pompier à des pyromanes", il s'est justifié en disant qu'"en 2002, on pensait que c'est un accident", désormais "à toutes élections", "on nous tord le bras".

Allant jusqu'à se voir en futur chef d'une majorité de gauche, M. Mélenchon a donné un "conseil" au candidat d'En Marche!, favori d'après les sondages pour le second tour de la présidentielle face à la candidate FN.

"Au lieu de m'insulter, au lieu de tordre le bras de mes amis et de les maltraiter, pourquoi par exemple ne ferait-il pas un geste ? Mme le Pen essaye au moins de parler aux Insoumis", s'est-il interrogé.

"Lui, il pourrait faire un geste, il pourrait leur dire : +écoutez je vous ai compris, je retire mon idée de réforme de code du travail (...) pour que vous puissiez faire un mouvement vers moi+", a poursuivi M. Mélenchon, en référence à la volonté de M. Macron de réformer à nouveau le code du travail, par ordonnances, à l'été.

"M. Macron, il faut faire quelque chose, vous ne pouvez pas vous contenter de venir et de dire: +je veux un vote d'adhésion+. Non, nous n'adhérons pas à vos thèses. Il prend des risques en se comportant comme il le fait", a jugé M. Mélenchon.

"A mon avis, la France va se débarrasser de Marine Le Pen à cette élection, et nous, dans un mois, nous allons tous ensemble nous débarrasser de la politique de M. Macron" à l'occasion des législatives, a dit cet eurodéputé.

Et M. Mélenchon a évoqué la possibilité pour lui d'être candidat aux législatives, par exemple à Marseille, Toulouse ou Lille. "J'attends des signes", a-t-il glissé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon met en garde ses électeurs contre la « terrible erreur » d’un vote FN
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Mélenchon met en garde ses électeurs contre la « terrible erreur » d’un vote FN
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le