Mélenchon prédit « la destruction de l’Ecole »
Jean-Luc Mélenchon a estimé  qu'"après la destruction du Code du travail", menée selon lui par Emmanuel Macron, interviendrait "la destruction de l'Ecole" aux mains d'un ministre selon lui "idéologue de la droite" en matière d'éducation.

Mélenchon prédit « la destruction de l’Ecole »

Jean-Luc Mélenchon a estimé  qu'"après la destruction du Code du travail", menée selon lui par Emmanuel Macron, interviendrait "la destruction de l'Ecole" aux mains d'un ministre selon lui "idéologue de la droite" en matière d'éducation.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a estimé mercredi qu'"après la destruction du Code du travail", menée selon lui par Emmanuel Macron, interviendrait "la destruction de l'Ecole" aux mains d'un ministre selon lui "idéologue de la droite" en matière d'éducation.

"Que va faire (Jean-Michel) Blanquer? (...) Son intention n'est pas de multiplier les enseignants dans les classes, il en a supprimé 80.000", pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a déclaré le candidat de La France insoumise (LFI) dans le 4e circonscription des Bouches-du-Rhône au micro de RTL.

"Sans faire de procès d'intention, (je suis) en état de pouvoir vous dire qu'il a l'intention de continuer", a-t-il affirmé, rappelant que le nouveau ministre de l'Education avait décrit "sa doctrine à propos de l'école" dans un livre. "C'est l'idéologue de la droite: il pense que les écoles doivent se gérer comme des entreprises, que le chef d'établissement doit choisir le personnel et fixer la paye", a-t-il ajouté, précisant: "ce n'est pas l'idée que je me fais de l'école républicaine".

Interrogé sur le terme de "césarisme" qu'il a utilisé pour qualifier le couple exécutif, Emmanuel Macron et Edouard Philippe, M. Mélenchon a expliqué qu'il décrivait "un moment politique où le leader choisi essaie de s'élever au dessus des factions et de les juguler toutes".

"C'est ce qu'il est en train de faire en détruisant les deux partis traditionnels de la vie politique française, Les Républicains et le Parti socialiste, pour créer une force dont il espère qu'elle soit en état de nous imposer à tous ses vues", selon lui.

A propos du dialogue que M. Macron a entamé mardi avec les organisations syndicales et patronales sur sa réforme du Code du travail, l'ancien candidat à la présidentielle a estimé qu'il était selon lui "assez formel". "Son intention est claire: il veut remettre en cause le Code du travail et dans un sens qu'on connaît, c'est du plus plus loi El Khomri, c'est toute une philosophie qui veut que la loi recule devant le contrat et que le contrat soit négocié de gré à gré dans l'entreprise", a-t-il dénoncé.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le