Mélenchon s’en prend à Cazeneuve, « le bedeau du capital et de ce gouvernement »

Mélenchon s’en prend à Cazeneuve, « le bedeau du capital et de ce gouvernement »

Jean-Luc Mélenchon a fustigé mercredi l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, qu'il a qualifié de "bedeau du capital et du...
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Jean-Luc Mélenchon a fustigé mercredi l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, qu'il a qualifié de "bedeau du capital et du gouvernement", pour avoir critiqué son choix de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle.

"Ce type ose la ramener avec son costume de bedeau. Oui le bedeau du capital et de ce gouvernement! Qui est-ce qui a tué Rémi Fraisse sauf erreur? C'est pas moi non? Pourtant c'est à moi que cet homme ose venir dire, ce génie, que je n'ai pas su prendre mes distances avec le Front national", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle dans le XXe arrondissement de Paris où il est venu soutenir la candidature de Danielle Simonnet dans la 6e circonscription.

Critiquant les "anti-fascistes d'opérette" qui l'ont "montré du doigt" dans l'entre-deux tours de la présidentielle, M. Mélenchon a interrogé: "M. Cazeneuve, t'étais où toi la dernière fois, quand je suis allé à Hénin Beaumont? T'étais caché sous quelle pierre, dans quel fossé? (...) , il était où, ils étaient où toute cette bande?"

"Tous chez eux!" s'est-il répondu à lui-même devant quelques dizaines de personnes. Pour lui, "ils ont organisé le piège de cette manière là: au deuxième tour, ils amènent le monstre et ils vous disent: +vous allez quand même pas voter pour le monstre+, donc vous devez voter pour n'importe qui, une table, une chaise, Macron, n'importe quoi".

"Cet homme, M. Cazeneuve, a osé me dire que je ne savais pas choisir!" s'est-il insurgé. "Est-ce que quand vous entendez +pas une voix pour Mme Le Pen+, ça veut dire +ni ni+? Non!" a-t-il poursuivi.

Dans une tribune publiée le 1er mai dans Libération, Benard Cazeneuve avait estimé que de la part de M. Mélenchon et ses soutiens, ne pas appeler à voter pour Emmanuel Macron, contre Marine Le Pen, était une "impardonnable faute morale".

"A Jean-Luc Mélenchon et à ceux qui le suivent ou tergiversent, je veux dire qu’il est encore temps de faire le choix de la République", avait-il expliqué.

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