Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Mélenchon veut “purger les éléments malsains” de la police
Par Public Sénat
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Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche à "purger dès maintenant les éléments malsains" de la police, après l'affaire Théo, se disant "persuadé que la masse des policiers républicains est révulsée par ce type de pratique".
"Il faut purger dès maintenant les éléments malsains et les deux ou les trois qui sont inculpés doivent être immédiatement radiés de la police nationale", a déclaré le candidat de la France insoumise à l'élection présidentielle sur BFMTV.
Théo, jeune homme noir de 22 ans, a raconté avoir été victime le 2 février d'un viol avec une matraque télescopique au cours d'une interpellation à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). L'un des quatre policiers ayant procédé à l'interpellation a été mis en examen pour viol, les trois autres pour violences.
"Je suis persuadé que la masse des policiers républicains est révulsée par ce type de pratiques", a ajouté M. Mélenchon.
"Comme elles ont tendance à se multiplier et qu'elles semblent venir souvent de ce qu'on appelle les brigades spécialisées de terrain, eh bien pour ma part, je pense qu'il faut les dissoudre", a-t-il poursuivi.
"Ceux qui se comportent de cette manière le font par idéologie", a-t-il dénoncé. "Ils le font parce que dans leur esprit, il est nécessaire d'humilier une partie de la population de notre pays."
Interrogé sur les violents incidents qui se sont produits samedi en marge d'une manifestation à Bobigny en soutien à Théo, M. Mélenchon a appelé à "tous travailler à la paix civile, à la concorde, au rassemblement".
"Je supplie qu'on comprenne qu'il y a une volonté de +je ne sais qui+ de multiplier les provocations et on a l'impression qu'on pousse à un affrontement", a-t-il dit. "Certains ont l'air de souhaiter des émeutes de banlieue pour pouvoir avoir une élection présidentielle qui se déroule sur fond de violence, d'excès de toute sorte", a-t-il accusé.
M. Mélenchon a encore jugé que "ce n'est pas le moment, après des incidents de cette nature, de venir avec une loi sur la légitime défense", alors que le projet de loi assouplissant les règles de légitime défense pour les policiers, déjà voté au Sénat, a été adopté mercredi par les députés. "Parce que la légitime défense des policiers pourrait très bien appeler demain je ne sais quelle autre légitime défense de gens qui refusent de se faire enfoncer des matraques dans l'anus", a-t-il lancé.