Menace de certains gilets jaunes sur les élus : Marc Fesneau évoque une forme de « totalitarisme »
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dénonce les menaces de certains gilets jaunes sur les élus et parle de « totalitarisme »

Menace de certains gilets jaunes sur les élus : Marc Fesneau évoque une forme de « totalitarisme »

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dénonce les menaces de certains gilets jaunes sur les élus et parle de « totalitarisme »
Public Sénat

Par Yann Quercia

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La grogne des gilets jaunes se poursuit. Des appels à bloquer Paris samedi fleurissent  sur les réseaux sociaux. «La mobilisation ne sera pas interdite, mais elle ne pourra pas se tenir sur la place de la Concorde comme l'envisagent les organisateurs», a prévenu le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. Selon Le Parisien, une note du renseignement territorial relève que des militants d’extrême gauche et d’extrême droite tentent de se greffer au mouvement de contestation : « Oui tout le monde craint des débordements. C’est minoritaire mais il y a des gens dans ce mouvement qui ont eu des actes de violences inacceptables » souligne Marc Fesneau.

Permanences taguées, portails de domiciles couverts de gilets jaunes, élus chahutés sur les barrages, menaces... ces derniers jours, les députés de la République en marche (LREM) ont été pris pour cible par les manifestants du mouvement des gilets jaunes. Marc Fesneau évoque ces violences et parle de totalitarisme : « On a des députés qui sont menacés par des citoyens en colère. On a le droit d’être en colère mais pas de donner les adresses personnelles des parlementaires pour appeler parfois à la dégradation des domiciles d’un certain nombre de parlementaires. Ce n’est plus la République mais une forme de totalitarisme. »

Le ministre conclut en appelant à la sérénité des manifestants : « Cette défiance ne peut pas s’exprimer par la violence car la violence c’est l’arrêt de la démocratie. Dans un état de droit, on ne supporte pas la violence (…) J’appelle à la sérénité et je crois que ces violences sont minoritaires dans le mouvement. Il faut être intraitable avec ces gens qui agissent de la sorte. J’exprime ma solidarité avec les parlementaires qui sont menacés ».

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