Politique
Emmanuel Macron veut « élargir » le socle commun et parler aux socialistes. Un message entendu par le parti à la rose, qui pose ses conditions. Cette hypothèse soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
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Si Vladimir Poutine se refuse d’évoquer la revendication de la branche afghane de l’Etat islamique, l’Etat islamique au Khorasan (EI-K), dans l’attentat qui a fait 137 morts au Crocus City Hall, à Moscou, les services de renseignement français estiment que c’est bien cette entité qui « a fomenté cet attentat et l’a mis à exécution », comme l’a confirmé Emmanuel Macron, en arrivant en Guyane ce lundi.
Dimanche soir, la réunion du Conseil de défense a pris acte de l’implication « de ce groupe particulier dans cet attentat ». L’Etat islamique au Khorasan (EI-K) « avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives sur notre propre sol », a expliqué le chef de l’Etat.
Emmanuel Macron a assuré que la France avait « proposé aux services russes, comme à nos partenaires de la région, une coopération accrue », « compte tenu des informations dont nos services disposent et des éléments qui peuvent être utiles aux Russes ».
Il a également écarté à ce stade la possibilité d’échanger directement avec Vladimir Poutine, évoquant des contacts au niveau « technique et ministériel ». Nous verrons l’évolution du contexte et si les jours ou semaines qui viennent le justifient », a-t-il ajouté.
Quelques minutes plus tard depuis Roubaix, Gérald Darmanin a précisé que plusieurs attentats de l’Etat islamique avaient été déjoués sur le sol national, « notamment à la fin de l’année 2022, à Strasbourg où des personnes avaient été enclenchées par l’Etat islamique pour passer à l’acte et nous les avons interpellés avant ». Depuis dimanche, la France à rehaussé le plan Vigipirate à son plus haut niveau, « Urgence attentat ».
1000 pays pour demain Philippe Grosvalet