Menaces contre Charlie hebdo: Wauquiez demande à Macron de s’exprimer

Menaces contre Charlie hebdo: Wauquiez demande à Macron de s’exprimer

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de LR, a demandé à Emmanuel Macron de "s'exprimer", après les nouvelles menaces qui...
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Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de LR, a demandé à Emmanuel Macron de "s'exprimer", après les nouvelles menaces qui pèsent contre Charlie hebdo, mardi sur BFMTV.

"Après l'histoire de Charlie hebdo, après ce qu'ils ont vécu, après les attentats, le fait qu'il y ait à nouveau des menaces contre eux (les journalistes de l'hebdomadaire satirique), mériterait qu'il y ait une parole du président de la République", a affirmé M. Wauquiez.

Selon lui, "on est sur un sujet suffisamment grave, dans lequel c'est bien la liberté d'expression qui, après les drames qu'on a connus, est à nouveau mise en cause".

"Personne ne peut oublier ce qui est arrivé à Charlie hebdo, personne ne doit aussi oublier qu'au-delà des incantations sur +on va poursuivre sur twitter+, la réalité, c'est qu'aujourd'hui, les journalistes de Charlie hebdo vivent l'enfer".

Le Premier ministre Edouard Philippe a souhaité "des poursuites" contre les auteurs de menaces anonymes sur twitter, après les menaces de mort diffusées sur les réseaux sociaux visant Charlie hebdo, à cause d'un dessin à la une de l'hebdomadaire représentant l'islamologue Tariq Ramadan visé par deux plaintes pour viol.

"Quand des journalistes sont inquiétés pour leur liberté d'expression, il faut que l'Etat à tous ses niveaux réagissent. Ca fait une semaine, il est temps que le président s'exprime", a-t-il insisté.

M. Wauquiez a également regretté qu'il ait fallu attendre "les accusations de viol contre Tariq Ramadan pour qu'il tombe. On a laissé cet individu proférer des discours de haine" mais "la liberté d'expression doit s'arrêter quand on est face à l'incitation à la haine et à l'intégrisme le plus brutal".

Il a également regretté qu'"avec la nouvelle loi antiterroriste, on (ait) baissé le niveau de protection des Français".

"Dans le cadre de la loi d'urgence, il était possible de fermer des mosquées qui incitaient à la haine. Dans le cadre de la loi, ce n'est plus possible", a-t-il soutenu, mettant également en garde contre le fait que "130 jihadistes" revenus de Syrie soient "en liberté sur notre sol. Ce n'est pas raisonnable".

"Je veux qu'on comprenne que ce gouvernement va beaucoup trop loin dans la naïveté" et "je réclame qu'on ouvre les yeux", a-t-il conclu.

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