François Hollande s'est adressé samedi aux familles des victimes tuées il y a cinq ans par Mohamed Merah pour leur dire que "la France est toujours à leurs côtés" et qu'elle "poursuivra inlassablement sa lutte contre le terrorisme".
"Il y a cinq ans, entre le 11 et le 22 mars 2012, sept de nos compatriotes sont morts à Toulouse et à Montauban, victimes de l’équipée meurtrière d’un terroriste inspiré par la haine", a rappelé François Hollande dans un communiqué.
Nommant les victimes mais pas leur meurtrier, le chef de l'Etat a souligné qu'"Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad ont été assassinés parce qu’ils étaient des soldats français. Jonathan Sandler, ses deux fils Gabriel 3 ans, Arieh 6 ans ainsi que Myriam Monsonego, 8 ans, parce qu’ils étaient de confession juive".
La mère d'Imad Ibn Ziaten, avec une photo de son fils, lors d'une marche silencieuse le 24 mars 20112 à Sotteville-lès-Rouen
AFP/Archives
"En tuant des soldats, en s’en prenant à des enfants dans une école, c’est toute la France qui a été agressée", a-t-il encore souligné. "Je veux dire à leurs familles que la France est toujours à leurs côtés et que la démocratie sera toujours plus forte que la barbarie islamiste qui lui a déclaré la guerre. La République, qui fait face à l’adversité et est capable de préserver son unité et son attachement à la liberté, poursuivra inlassablement sa lutte contre le terrorisme", a conclu François Hollande.
Alors que la proposition d’un impôt sur le patrimoine des plus riches, la taxe Zucman, a été rejetée par la majorité sénatoriale de droite et du centre, les groupes de gauche se coordonnent dans l’optique du budget 2026. Leur intergroupe va préparer des amendements communs.
Alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies dans le prochain budget 2026, la ministre des Comptes publics a évoqué un éventuel coup de rabot dans le crédit d’impôt bénéficiant aux services à la personne. Pourraient être concernés : le ménage, le jardinage ou les cours particuliers. Matignon temporise.
Ce jeudi, à la quasi-unanimité, le Sénat a adopté le texte du député socialiste Elie Califer visant à reconnaître la responsabilité de l’État et à indemniser les victimes du chlordécone. Les élus ultramarins du groupe macroniste ont néanmoins préféré s’abstenir dénonçant « un renoncement.
Plusieurs associations, soutenues par des sénateurs de gauche, se sont données rendez-vous ce jeudi 12 juin devant le Palais du Luxembourg. À quelques heures de l’examen d’un texte sur l’instauration d’une taxe ciblant les ultra-riches, ils entendent mettre la pression sur la droite et les centristes, opposés à cette mesure.