Marc Fesneau salue tout d’abord la coopération entre les différents acteurs : gouvernement, Assemblée nationale et Sénat. Cette entente est « heureuse pour tout le monde. » En effet, considère le ministre, « les Français attendaient des réponses. »
Marc Fesneau se félicite « du travail entre le gouvernement et les assemblées et entre les assemblées elles-mêmes. » Il reconnaît toutefois qu’ « on est dans un temps extrêmement rapide. »
Il concède l’importance du débat, même rapide, car « c’est un bon signal qui est adressé aux Français. » Les débats prouvent que « dans un moment d’urgence, les deux assemblées peuvent se mettre en mouvement. »
Sur les modalités d’adoption, Marc Fesneau reconnaît qu’ « il y a des choses à améliorer pour que le travail soit plus fluide. » Il admet « un besoin d’écoute et d’interaction plus grandes. » Il concède : « Le gouvernement a ses responsabilités. »
Sur le dernier mois, le ministre reconnaît que « la crise vient de loin. » Il précise : « Ce n’est pas une crise de 18 mois, ni une crise de cet exécutif. » Pour lui, « cette crise questionne ce qu’est notre démocratie et notre façon de fonctionner. »
À l’avenir, précise-t-il, « les responsables devront regarder avec lucidité la relation des citoyens à la démocratie et aux réformes. »