Mettre fin au Parlement européen de Strasbourg : « Un marché de dupes » s’indigne Roland Ries
Invité de Territoires d’infos, émission  diffusée sur Public Sénat et les Indés Radios, le maire PS de Strasbourg, Roland Ries a qualifié de « marché de dupe », l’idée de mettre fin au Parlement européen de Strasbourg au profit de celui de Bruxelles.

Mettre fin au Parlement européen de Strasbourg : « Un marché de dupes » s’indigne Roland Ries

Invité de Territoires d’infos, émission  diffusée sur Public Sénat et les Indés Radios, le maire PS de Strasbourg, Roland Ries a qualifié de « marché de dupe », l’idée de mettre fin au Parlement européen de Strasbourg au profit de celui de Bruxelles.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors d’une émission spéciale Strasbourg, délocalisée pour l’occasion devant la cathédrale, Roland Ries, le maire de la ville a  réaffirmé son attachement au Parlement européen, organe parlementaire de l’Union européenne. Depuis plusieurs années, principalement pour des raisons économiques, certains, comme le député européen Vert, Philippe Lamberts, voudraient regrouper les institutions européennes à Bruxelles en échange d’une « compensation » pour Strasbourg, en faire la capitale académique d’Europe.

« Un marché de dupes » a réagi Roland Ries sur le plateau de Public Sénat. « Je ne pense pas que du point de vue des traités, cela soit possible » a-t-il rappelé avant de s’inquiéter « du grignotage progressif » du Parlement européen de Bruxelles où ont lieu les séances additionnelles. « C’est pour ça qu’avec ma collègue, Catherine Trautmann (ancienne députée européenne), nous avons mis en place une task force pour faire du contre-lobbying ». « Strasbourg a une vraie dimension européenne historique qui remonte à l’époque de Charlemagne » avait –t-il évoqué, peu avant.

Maire de Strasbourg depuis 2008, Roland Ries a confirmé qu’il ne se représenterait pas, et ce, même si les  prochaines élections municipales étaient avancées à 2020.

Roland Ries confirme qu'il ne se représentera pas à la mairie de Strasbourg
00:33

Partager cet article

Dans la même thématique

Mettre fin au Parlement européen de Strasbourg : « Un marché de dupes » s’indigne Roland Ries
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le