Mézard fait du paiement de la PAC sa « priorité »

Mézard fait du paiement de la PAC sa « priorité »

Jacques Mézard, ministre de l’Agriculture, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il a précisé sa feuille de route, affirmant que sa priorité était de régler la question du paiement de la PAC, mais aussi de préparer les états généraux de l’alimentation lors desquels sera abordée la question du prix du lait.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Jacques Mézard l’a rappelé ce matin, certains exploitants agricoles n’ont pas reçu de versement des primes de la PAC depuis 2015. « Ce n’est pas normal », s’est offusqué le ministre de l’Agriculture, qui souhaite « accélérer les choses ». Il assure avoir fait de ce dossier une priorité et qu’il s’agit de « la première chose » dont il s’est occupé après sa prise de fonction. Sur le calendrier, il a annoncé qu’il comptait recevoir « dans les prochains jours » les structures de paiement gouvernementales et privées « pour qu’elles s’expliquent et que nous prenions les mesures nécessaires ».

L’autre dossier brûlant du ministre, c’est la préparation des états généraux de l’alimentation. « Ils vont être lancés au cours des prochaines semaines mais je ne pense pas que nous pourrons conclure avant septembre/octobre », a-t-il précisé. Jacques Mézard a rappelé sur le prix du lait était aussi une « priorité », d’autant qu’il s’agit d’un « engagement formel du Président vis-à-vis des agriculteurs ». « Je vais faire le maximum pour que nous arrivions à faire évoluer les choses », a-t-il assuré.

Mézard sur le prix du lait : ». « Je vais faire le maximum pour que nous arrivions à faire évoluer les choses »
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En outre, le sénateur du Cantal s’est engagé « à donner des réponses » aux éleveurs ayant subi un préjudice du fait de la grippe aviaire d’ici une semaine.

Enfin, le ministre de l’Agriculture a précisé sa position sur les pesticides. Pour lui, « il faut avoir une approche technique ». « Je fais confiance à la science », a-t-il renchéri tout en rappelant l’importance du principe de précaution, qui plaide plutôt en faveur de l’interdiction de certaines substances. « Sur les perturbateurs endocriniens, j’ai voté sans aucun état d’âme la proposition des écologistes », a  rappelé Jacques Mézard. Ce ne fut toutefois pas le cas s’agissant des néonicotinoides. Sa position sur le glyphosate et d’autres produits controversés reste à déterminer : « J’ai demandé à l’administration de nous fournir là-dessus l’état technique et scientifique pour que je puisse prendre en toute connaissance de cause une décision. »

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