Michel Barnier à Matignon : « Nous nous placerons à ses côtés », annonce Hervé Marseille (UDI)

Le président de l’Union centriste, l'allié des Républicains au Sénat, annonce que son groupe « fera tout ce qu’il doit faire » pour « aider » le gouvernement de Michel Barnier. « Maintenant, il ne faut pas perdre de temps », presse le président de l’UDI, qui voit les dossiers urgents en instance s’empiler.
Guillaume Jacquot

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Pour les centristes du Sénat, le sentiment est « positif ». L’arrivée de Michel Barnier comme nouveau chef de gouvernement est vécue comme un soulagement après une longue période d’attente. L’Union centriste, qui forme avec les Républicains de Bruno Retailleau la majorité au Sénat, sera en appui de l’action gouvernementale. « Mon groupe fera ce qu’il doit faire pour aider son gouvernement, parce que les Français attendent des réponses et qu’il faut maintenant se mettre au travail », réagit au micro de Public Sénat, leur président Hervé Marseille.

« Michel Barnier a toutes les qualités requises pour faire travailler un gouvernement et apporter des solutions. En tout cas, nous ferons en sorte de l’aide du mieux que nous pourrons », a-t-il ajouté, saluant un « homme d’expérience ».

« Il va falloir travailler avec toutes les forces politiques »

Place maintenant à la composition d’un gouvernement. « Il faudra que cette équipe soit la plus large possible en termes de représentativité et il va falloir travailler avec toutes les forces politiques pour essayer de discerner les voies de passage, entre les prétentions des uns et des autres, les priorités des uns et des autres », préconise Hervé Marseille.

L’ancien maire de Meudon, qui s’est rapproché d’Emmanuel Macron ces derniers mois, n’exclut pas que sa famille politique joue un rôle plus important qu’un simple soutien. « Nous nous placerons à ses côtés, puis nous verrons les conditions dans laquelle nous pouvons être le plus utile – peut-être faudra-t-il participer à son gouvernement – en tout cas, ce qui est urgent, c’est de définir les priorités ».

« Parce que maintenant, il ne faut pas perdre de temps. On sait qu’il faut répondre à Bruxelles sur la trajectoire budgétaire, et qu’il faut déposer le budget avant le 1er octobre », énumère le sénateur. Parmi les autres dossiers chauds à traiter rapidement : les agriculteurs, le pouvoir d’achat, la Nouvelle-Calédonie, le logement ou encore l’énergie.

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