Chateauneuf sur Isere: Jean-Luc Melenchon gestures at the Amfis 2024
Jean Luc Melenchon. French leftist La France Insoumise (France Unbowed) LFI party s founder Jean-Luc Melenchon gestures as he addresses a speech at the Amfis 2024, the party s summer gathering in Chateauneuf-sur-Isere, southeastern France on August 23, 2024.Le fondateur du parti de gauche La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Melenchon, fait des gestes lors de son discours aux Amfis 2024, le rassemblement d ete du parti a Chateauneuf-sur-Isere le 23 aout 2024//ALAINROBERT_1Y8A9973/Credit:Alain ROBERT/SIPA/2408232307

Michel Barnier Premier ministre : « L’élection a été volée au peuple français », dénonce Jean-Luc Mélenchon

Dans une allocution prononcée immédiatement après la nomination de Michel Barnier à Matignon, le leader de La France insoumise dénonce un « déni de démocratie » et la nomination d’un Premier ministre « avec la permission du Rassemblement national ».
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a fait son choix : c’est Michel Barnier, ancien commissaire européen et eurodéputé Les Républicains, qui succèdera à Gabriel Attal au poste de Premier ministre. Immédiatement après cette annonce, Jean-Luc Mélenchon a réagi à cette annonce. « L’élection a été volée au peuple français », dénonce le leader de La France insoumise.

Sans surprise, Jean-Luc Mélenchon déplore que la charge de constituer un nouveau gouvernement ne revienne pas au Nouveau Front populaire, « qui est arrivé en tête de l’élection ». L’hypothèse d’une nomination de Lucie Castets a en effet été écartée par Emmanuel Macron depuis le 26 août.

« Quasiment un gouvernement de M. Macron et Mme Le Pen »

Le nouveau Premier ministre sera ainsi « un membre parmi d’autres d’un parti qui a l’un des plus petits nombres de députés à l’Assemblée nationale », regrette Jean-Luc Mélenchon. Ils sont en effet 47 députés Les Républicains à siéger aujourd’hui au sein du groupe de la « Droite républicaine » à l’Assemblée.

Pour le leader de La France insoumise, la nomination de Michel Barnier se fait par ailleurs « avec la permission et peut être sur la suggestion du Rassemblement national, alors que le second tour des élections législatives avait été concentré à faire échec au RN ». « C’est quasiment un gouvernement de M. Macron et Mme Le Pen », a-t-il estimé.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le président du RN Jordan Bardella a en effet affirmé que son parti ne voterait pas automatiquement la censure du nouveau Premier ministre. « Nous jugerons sur pièces », a-t-il affirmé.

Dans la même thématique

Michel Barnier Premier ministre : « L’élection a été volée au peuple français », dénonce Jean-Luc Mélenchon
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le