Migrants: « Il faut secourir les gens » à bord de l’Aquarius, pour Danièle Obono (LFI)
La députée LFI Danièle Obono a invité lundi les Français à prendre "leur sens des responsabilités et leur devoir d'humanité" pour...

Migrants: « Il faut secourir les gens » à bord de l’Aquarius, pour Danièle Obono (LFI)

La députée LFI Danièle Obono a invité lundi les Français à prendre "leur sens des responsabilités et leur devoir d'humanité" pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La députée LFI Danièle Obono a invité lundi les Français à prendre "leur sens des responsabilités et leur devoir d'humanité" pour "secourir des gens qui sont en pleine mer" et notamment à bord de l'Aquarius, navire affrété pour venir en aide aux migrants en Méditerranée.

"Bien sûr qu'il faut secourir des gens qui sont en pleine mer", a déclaré sur RMC et BFMTV la députée de Paris, à qui on demandait si la France devait accueillir l'Aquarius.

Le sort de 629 migrants à bord de ce bateau, secourus au large de la Libye, restait lundi l'enjeu d'un bras de fer entre Malte et l'Italie, deux pays qui refusent d'ouvrir leurs ports à ce navire affrété par l'ONG française SOS Méditerranée.

"Il faut que nous prenions notre sens des responsabilités, notre devoir d'humanité, pour secourir des personnes qui sont clairement, là, en danger", a affirmé Mme Obono.

"Vous voulez les laisser mourir ?" s'est-elle indignée, rappelant qu'il y avait "des enfants" à bord de ce navire. Alors qu'elle considère la Méditerranée comme "le plus grand cimetière marin au monde", Mme Obono a réclamé "une solution un peu humaine, qui soit en lien avec nos principes", à défaut d'une "solution miracle".

Outre la France, "il faut que l'ensemble des pays européens prennent leurs responsabilités" selon la députée LFI. "Plus globalement", elle a invité "à remettre en cause" la politique migratoire européenne, notamment concernant les accords de Dublin, qui stipulent que les migrants doivent être enregistrés et rester dans le pays de première entrée en Europe.

"On ne peut pas, économiquement, matériellement, renvoyer toutes les personnes qui sont" à Paris dans leur pays d'entrée en Europe, a-t-elle déclaré, jugeant que "la solution la plus raisonnable" serait "tout simplement" de suspendre ces accords. Et de mettre en place "une véritable solidarité européenne" pour "répartir les réfugiés".

Dans la même thématique

Migrants: « Il faut secourir les gens » à bord de l’Aquarius, pour Danièle Obono (LFI)
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Migrants: « Il faut secourir les gens » à bord de l’Aquarius, pour Danièle Obono (LFI)
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Migrants: « Il faut secourir les gens » à bord de l’Aquarius, pour Danièle Obono (LFI)
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le