Migrants: l’Europe et les Etats-Unis n’ont « pas le même modèle de civilisation », selon Griveaux

Migrants: l’Europe et les Etats-Unis n’ont « pas le même modèle de civilisation », selon Griveaux

L'Europe et les Etats-Unis n'ont pas le même "modèle de civilisation" et ne partagent "pas certaines valeurs", a déclaré mardi le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Europe et les Etats-Unis n'ont pas le même "modèle de civilisation" et ne partagent "pas certaines valeurs", a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement français en réaction aux images "choquantes" d'enfants séparés de leurs parents à la frontière mexicaine par les autorités américaine

"Je ne veux pas qu'il se passe en Europe ce qu'il se passe aux Etats-Unis", a souligné Benjamin Griveaux sur France 2.

"Nous n'avons pas le même modèle de civilisation. Manifestement nous ne partageons pas certaines valeurs. Ces images évidemment sont choquantes. Et à l'évidence nous, nous sommes là pour défendre un idéal européen qui est un idéal de paix, de liberté", a développé le porte-parole du gouvernement.

Le président américain a affirmé lundi qu'il ne laisserait pas les Etats-Unis devenir "un camp pour migrants", malgré le tollé provoqué par la séparation de plus de 2.300 mineurs arrachés à leurs parents sans papiers.

Pour illustrer son propos, il a agité le spectre de la crise migratoire en Europe, n'hésitant pas à prendre parti contre la chancelière allemande Angela Merkel dans la crise politique qui menace sa coalition.

Benjamin Griveaux a appelé à cet égard à "défendre la solidarité européenne contre les populismes", alors que Mme Merkel et Emmanuel Macron se retrouvaient mardi à Berlin pour tenter d'afficher un front uni à 10 jours d'un sommet de l'UE.

"Je suis un enfant d'Europe, j'ai grandi avec l'Europe, l'Europe pour moi c'est la paix, c'est la prospérité, c'est le partage, c'est l'ouverture, a-t-il plaidé. Je crois que la responsabilité de ma génération, c'est au fond de défendre cela, de défendre la solidarité européenne contre les populismes."

Dans la même thématique

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le

Migrants: l’Europe et les Etats-Unis n’ont « pas le même modèle de civilisation », selon Griveaux
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le