Migrations: Bellamy (LR) prône une « coopération » avec l’Italie
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a estimé lundi qu'"une coopération" devait être proposée à l...

Migrations: Bellamy (LR) prône une « coopération » avec l’Italie

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a estimé lundi qu'"une coopération" devait être proposée à l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a estimé lundi qu'"une coopération" devait être proposée à l'Italie sur la question des migrations, au moment où le droit d'asile devient "l'occasion (d'un) chantage qui va déséquilibrer profondément la situation internationale".

Interrogé sur Cnews sur la crise franco-italienne, il a jugé "insupportable qu'un chef d'Etat ou un représentant d'un Etat étranger vienne faire une ingérence aussi manifeste dans le débat politique français sur le sol français". "Cette ingérence insupportable méritait d'être condamnée".

Mais c'est "aussi malheureusement le résultat d'une stratégie de tension installée par Emmanuel Macron depuis plusieurs mois", a-t-il ajouté, en évoquant le terme de "lèpre" nationaliste utilisé par le chef de l'Etat.

La question est aujourd'hui de savoir "comment on construit une Europe qui nous permet de travailler ensemble, malgré nos désaccords", a-t-il ajouté, soulignant que sur la question des migrations, "il est évident que nous devons proposer une coopération aux Italiens" et que "c'est parce que l'Europe n'a pas été assez solidaire des Italiens que Matteo Salvini est aujourd'hui au pouvoir".

Interrogé sur un navire avec 200 migrants à bord qui chercherait un port, M. Bellamy a estimé que "s'il y a une dimension de secours en mer, il faut aller porter secours aux personnes sur ces navires, mais pour les reconduire ensuite, c'est ma conviction, vers leur port d'origine parce que nous n'avons pas de raison d'accepter le chantage organisé en Méditerranée".

Le droit d'asile est-il imprescriptible ? "C'est effectivement un droit qui honore la civilisation européenne, mais le droit d'asile est devenu un grand n'importe quoi ou l'occasion en tous les cas d'un grand n'importe quoi", a-t-il répondu.

"Si votre pays va mal vous avez le droit de trouver asile dans le pays le plus proche de chez vous qui pourra vous offrir un abri", mais "ce n'est pas parce que votre pays va mal que vous avez le droit de vous installer par principe dans tous les pays du monde, et le droit d'asile est en train de devenir l'occasion de ce chantage qui va déséquilibrer profondément la situation internationale si nous ne savons pas remettre les choses en ordre", a-t-il jugé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Migrations: Bellamy (LR) prône une « coopération » avec l’Italie
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le