Migrations, libertés: Hamon accuse Macron de céder aux nationalistes
Emmanuel Macron cède aux nationalistes sur les questions des migrations et des libertés, accuse dimanche Benoît Hamon, tête de...

Migrations, libertés: Hamon accuse Macron de céder aux nationalistes

Emmanuel Macron cède aux nationalistes sur les questions des migrations et des libertés, accuse dimanche Benoît Hamon, tête de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron cède aux nationalistes sur les questions des migrations et des libertés, accuse dimanche Benoît Hamon, tête de liste Génération.s en vue des Européennes.

"Que fait Macron de différent, quand il ferme le port de Marseille (au navire humanitaire) Aquarius, d'Orban mettant du barbelé à ses frontières?", s'est interrogé sur Radio J M. Hamon, dans une référence à la clôture barbelée érigée par le dirigeant national-conservateur hongrois à la frontière entre son pays et la Serbie.

"Quelle est la différence", a-t-il poursuivi, entre Salvini qui ferme le port de Gênes, et Macron qui ferme le port de Marseille au même bateau? C'est pareil."

Et de conclure: "Sur la question aujourd'hui des migrations, vous n'avez pas le même discours, mais vous avez les mêmes politiques. (...) Ce qui me désole, c'est que Macron le fait parce qu'il est sous la pression des nationalistes. On retrouve cette attitude d'une partie des démocraties occidentales qui, confrontées au péril nationaliste, lui cèdent là où elles devraient affirmer des principes radicalement opposés".

L'ex-candidat socialiste à la présidentielle de 2017 a rappelé qu'il avait, aussitôt après l'annonce de son élimination au premier tour, appelé à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second.

"Vous deviez être un rempart contre le désordre et le chaos", a-t-il lancé en faisant mine de s'adresser au chef de l'Etat: "Aujourd'hui on a Macron, le chaos et le désordre à la fois, et surtout sur la liberté de manifester, sur les libertés publiques et sur les migrants, vous ne faites pas différemment de ce qu'aurait fait Le Pen".

Les sondages récents accordent entre 3 et 4% d'intentions de vote à la liste Génération.s en vue des élections européennes du 26 mai.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le