Militaires tués au Mali : « Le combat que nous livrons est un combat miliaire dur et risqué » affirme Édouard Philippe
Le premier ministre a rendu hommage aux 13 soldats tués au Mali. Un drame qui « touche particulièrement cette maison, cet hémicycle, en la personne de votre collègue, de notre ami, Jean-Marie Bockel » a souligné Édouard Philippe.

Militaires tués au Mali : « Le combat que nous livrons est un combat miliaire dur et risqué » affirme Édouard Philippe

Le premier ministre a rendu hommage aux 13 soldats tués au Mali. Un drame qui « touche particulièrement cette maison, cet hémicycle, en la personne de votre collègue, de notre ami, Jean-Marie Bockel » a souligné Édouard Philippe.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Au lendemain de l’annonce de la mort de 13 soldats français au Mali, dans le cadre d’un accident entre deux hélicoptères, durant une opération, le premier ministre, Édouard Philippe, a été interrogé sur le sujet, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Il a de nouveau rendu hommage aux soldats.

Le premier ministre s’associe « au message de respect et de tristesse à l’attention de nos compatriotes » et « de leur famille ». « Nous savons tous que les 13 morts que nous devons déplorer dans cette opération de combat au Mali touche particulièrement cette maison, cet hémicycle, en la personne de votre collègue, de notre ami, Jean-Marie Bockel » a souligné Édouard Philippe. Les fils du sénateur UDI du Haut-Rhin et ancien ministre fait partie des victimes.

« La France se bat au Mali pour la France, pour y défendre sa sécurité, pour garantir la sécurité d’États amis, alliés et partenaires », a ensuite rappelé Édouard Philippe, « elle se bat au Mali depuis que le précédent Président a considéré qu’il était de l’intérêt de la France de stopper cette avancée vers Bamako qui allait déstabiliser une région » et créer « une zone de non-droit où des groupes terroristes se seraient organisés pour ensuite déstabiliser, pas seulement la région, mais notre pays ».

« La France n’est pas seule »

Dans ce combat, « la France n’est pas seule. Elle est la première puissance par la force, la capacité numérique » mais « bien d’autres nations participent », notamment « des États de l’Union européenne (qui) participent à ces opérations. Participent-ils assez ? La question est délicate » reconnaît le premier ministre. Manière diplomatique de répondre non.

Et d’ajouter : « Le combat que nous livrons est un combat miliaire dur et risqué ». Sur le terrain, « nous devons déstabiliser les groupes armés terroristes, les caches d’armes, les routes d’approvisionnement ». Mais « nous devons faire en sorte que le combat ne soit pas simplement militaire. Il est nécessaire mais pas suffisant. Il y a tout un travail de stabilisation politique (…) et de développement économique » à faire, a-t-il encore ajouté.

« Parfois, dans la vie civile, on oublie le risque auxquels s’exposent nos soldats » souligne le premier ministre. Mais « c’est un risque qui est connu est que prennent consciemment de jeunes gens au service de la France. Nous devons être fiers ». Et de conclure : « Je suis infiniment admiratif et nous sommes infiniment admiratifs de ce qu’ils font sur place ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Militaires tués au Mali : « Le combat que nous livrons est un combat miliaire dur et risqué » affirme Édouard Philippe
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le