Mme Le Pen: Macron doit prendre la tête d’un « Yalta du contre-terrorisme » plutôt que « fanfaronner »
Marine Le Pen, présidente du FN, a appelé dimanche Emmanuel Macron à "prendre la tête d'un Yalta du contre-terrorisme" plutôt que...

Mme Le Pen: Macron doit prendre la tête d’un « Yalta du contre-terrorisme » plutôt que « fanfaronner »

Marine Le Pen, présidente du FN, a appelé dimanche Emmanuel Macron à "prendre la tête d'un Yalta du contre-terrorisme" plutôt que...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, présidente du FN, a appelé dimanche Emmanuel Macron à "prendre la tête d'un Yalta du contre-terrorisme" plutôt que de "fanfaronner", au lendemain de l'attentat de Londres qui a fait au moins sept morts et une cinquantaine de blessés.

"Les jours se suivent et les images se ressemblent, les attentats se multiplient sans que les responsables politiques prennent la mesure et prennent des décisions politiques", a déploré Mme Le Pen sur France 3. "Quand allons-nous agir?", a demandé la candidate aux élections législatives.

"Je voudrais que le président de la République, plutôt que de fanfaronner depuis des jours, prenne la tête d'un Yalta du contre-terrorisme avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Russie", a-t-elle préconisé.

"Combien de morts allons-nous déplorer avant de prendre des mesures pour éradiquer le fondamentalisme islamiste?", a-t-elle enchaîné.

"Nous avons les moyens diplomatiques, policiers, législatifs... La seule chose qui manque, c'est la volonté politique," a dénoncé Mme Le Pen. "Selon elle, "c'est la France qui devrait être à la pointe de cela".

A propos de celui qui l'a battue au second tour de l’élection présidentielle, elle a estimé: "On a vu un concours de muscles, de com' depuis des jours et des jours".

Pour Mme Le Pen, "il ne faut pas être discourtois, ne pas fanfaronner, ne pas être humiliant" comme M. Macron l'a été selon elle avec Donald Trump dans sa réaction à la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mme Le Pen: Macron doit prendre la tête d’un « Yalta du contre-terrorisme » plutôt que « fanfaronner »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le