Mme Le Pen: Macron « ne devrait pas rire » de la situation à Mayotte
Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû plaisanter au sujet des Comoriens ni "rire"...

Mme Le Pen: Macron « ne devrait pas rire » de la situation à Mayotte

Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû plaisanter au sujet des Comoriens ni "rire"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû plaisanter au sujet des Comoriens ni "rire" de la situation à Mayotte.

Le chef de l'Etat a déclenché un tollé avec une plaisanterie sur les "kwassa-kwassa", ces frêles embarcations qui, selon lui, ne servent pas à pêcher mais à "amener du Comorien" à Mayotte, et sur lesquelles ont péri de nombreux migrants.

"Il faut d'abord apprendre au président de la République que quand on parle d'êtres humains, on dit pas +du Comorien+, on dit +des Comoriens+", a souligné Mme Le Pen sur France 3.

"Deuxièmement, ça le fait rire, la situation. Moi, ça ne me fait pas rire", a poursuivi l'ancienne candidate à la l'élection présidentielle.

"Pas seulement parce que des gens y perdent la vie, mais aussi parce qu'il y a des compatriotes français, les Mahorais, qui vivent une situation infernale, qui vivent un véritable cauchemar, qui sont submergés par l'immigration clandestine", a-t-elle enchaîné.

"Et lui qui est président de la République ne devrait pas en rire, il devrait régler le problème et le régler d'urgence", a estimé Mme Le Pen. "Parce que quand il y a une telle souffrance de la part de compatriotes français, ça devrait l'interpeller", a conclu Mme Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Kanner
6min

Politique

Budget 2026 : « L’objectif, ce n’est pas 40 milliards d’économies, c’est 120 milliards en trois ans », avertit Patrick Kanner

Le ministre de l’Economie a consulté les parlementaires socialistes sur le budget. S’ils n’ont pas obtenu de réponses sur les choix du gouvernement, Eric Lombard leur a remis « une lettre de deux pages sur le bilan des engagements pris par François Bayrou » l’hiver dernier, explique Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.

Le