Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû plaisanter au sujet des Comoriens ni "rire" de la situation à Mayotte.
Le chef de l'Etat a déclenché un tollé avec une plaisanterie sur les "kwassa-kwassa", ces frêles embarcations qui, selon lui, ne servent pas à pêcher mais à "amener du Comorien" à Mayotte, et sur lesquelles ont péri de nombreux migrants.
"Il faut d'abord apprendre au président de la République que quand on parle d'êtres humains, on dit pas +du Comorien+, on dit +des Comoriens+", a souligné Mme Le Pen sur France 3.
"Deuxièmement, ça le fait rire, la situation. Moi, ça ne me fait pas rire", a poursuivi l'ancienne candidate à la l'élection présidentielle.
"Pas seulement parce que des gens y perdent la vie, mais aussi parce qu'il y a des compatriotes français, les Mahorais, qui vivent une situation infernale, qui vivent un véritable cauchemar, qui sont submergés par l'immigration clandestine", a-t-elle enchaîné.
"Et lui qui est président de la République ne devrait pas en rire, il devrait régler le problème et le régler d'urgence", a estimé Mme Le Pen. "Parce que quand il y a une telle souffrance de la part de compatriotes français, ça devrait l'interpeller", a conclu Mme Le Pen.