Mobilisation contre la réforme des retraites : « La censure du Conseil constitutionnel serait une issue favorable pour tout le monde »
Les sénateurs socialistes, Laurence Rossignol et Yan Chantrel faisaient partie du cortège parisien pour une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites. Si la réforme a été adoptée définitivement par le Parlement en début de semaine, les élus ne désespèrent pas de voir le Conseil constitutionnel censurer le texte.
Par Public Sénat
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C’était la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, mais surtout la première après l’adoption du texte par le Parlement, lundi. Mais pour les sénateurs de gauche présents à la manifestation parisienne, l’espoir de voir le texte ne pas être appliqué est toujours de mise. « Ce gouvernement peut changer. J’espère qu’il va le faire », veut croire la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol qui reconnaît bien volontiers « qu’il n’y a pas beaucoup de signaux ».
« Il y a les moyens d’une censure par le Conseil constitutionnel »
Le coup pouce pourrait venir du Conseil constitutionnel chargé d’examiner différents recours. « Hier, j’ai même eu l’impression que le président de la République pensait que peut-être il allait être sauvé par le Conseil constitutionnel. Il l’a évoqué dans son intervention. Nous, l’analyse qu’on fait c’est que les conditions d’examen de cette loi ne répondent ni à l’exigence de sincérité ni à celle de la clarté. Il y a les moyens d’une censure par le Conseil constitutionnel. Ce serait une issue favorable pour tout le monde », considère Laurence Rossignol.
« La mobilisation ne fait peut-être que commencer »
Le sénateur des Français établis hors de France, Yan Chantrel estime que la « mobilisation d’aujourd’hui est une réponse au Président de la République qui a eu une forme de mépris vis-à-vis des Français ». « La rue c’est aussi un mode d’expression démocratique et j’espère qu’il va se renforcer ».
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