Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre...

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas

À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des prix des carburants, disant ne pas se reconnaître dans ceux qui défendent un "ras-le-bol fiscal".

"Je comprends la colère qui s'exprime et je pense que le mouvement aura une ampleur peut-être inattendue car derrière la hausse des prix des carburants s'exprime une colère sur la hausse des prix, la qualité de vie, la façon dont les politiques méprisent aujourd'hui le monde populaire", a-t-elle estimé sur FranceInfo.

"Mais je ne participerai pas personnellement, je ne crois pas ce soit la demande de ceux qui ont initié ce mouvement", a-t-elle précisé, jugeant que "la tâche des politiques est d'apporter des solutions à la colère qui s'exprime".

Trois autres députés de La France insoumise ont au contraire ces derniers jours indiqué qu'ils participeraient au mouvement, "à titre personnel": Alexis Corbière, Adrien Quatennens et François Ruffin. Ce dernier a dit ne pas vouloir "laisser la colère des Français être récupérée par Marine Le Pen".

"C'est un modèle de développement qui est en cause", a encore jugé la députée, citant "l'étalement urbain" ou "les voitures diesel". "Qu'on commence à taxer Total avant de racketter les automobilistes", a-t-elle lancé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le