Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre...

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas

À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

À l'inverse d'autres députés LFI, Clémentine Autain a indiqué mardi qu'elle ne participerait pas à la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des prix des carburants, disant ne pas se reconnaître dans ceux qui défendent un "ras-le-bol fiscal".

"Je comprends la colère qui s'exprime et je pense que le mouvement aura une ampleur peut-être inattendue car derrière la hausse des prix des carburants s'exprime une colère sur la hausse des prix, la qualité de vie, la façon dont les politiques méprisent aujourd'hui le monde populaire", a-t-elle estimé sur FranceInfo.

"Mais je ne participerai pas personnellement, je ne crois pas ce soit la demande de ceux qui ont initié ce mouvement", a-t-elle précisé, jugeant que "la tâche des politiques est d'apporter des solutions à la colère qui s'exprime".

Trois autres députés de La France insoumise ont au contraire ces derniers jours indiqué qu'ils participeraient au mouvement, "à titre personnel": Alexis Corbière, Adrien Quatennens et François Ruffin. Ce dernier a dit ne pas vouloir "laisser la colère des Français être récupérée par Marine Le Pen".

"C'est un modèle de développement qui est en cause", a encore jugé la députée, citant "l'étalement urbain" ou "les voitures diesel". "Qu'on commence à taxer Total avant de racketter les automobilistes", a-t-elle lancé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Accord du Mercosur : aubaine ou menace ?

Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).

Le

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
4min

Politique

« Il faut qu’autour des écoles, on n’ait pas de MacDo et de kebabs », déclare la sénatrice des Bouches-du-Rhône Brigitte Devésa

Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.

Le

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
5min

Politique

Budget de l’agriculture : le Sénat adopte des crédits en baisse, la gauche dénonce les coupes dans la transition écologique

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.

Le

Mobilisation du 17 novembre: Clémentine Autain (LFI) n’ira pas
2min

Politique

Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard

Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.

Le