Mobilisation sociale: Besancenot (NPA) invite à “une convergence des luttes”

Mobilisation sociale: Besancenot (NPA) invite à “une convergence des luttes”

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, s'est félicité de la mobilisation "très suivie" et "très déterminée" mardi, dépassant le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, s'est félicité de la mobilisation "très suivie" et "très déterminée" mardi, dépassant le cadre de la SNCF, et a invité à une "convergence des luttes", mercredi sur France Inter.

"Ca a été une mobilisation très suivie, plus forte que la dernière fois et surtout très déterminée", a affirmé M. Besancenot, ajoutant ne pas croire le taux de grévistes de 33,9% annoncé mardi à la mi-journée par la direction de la SNCF, "qui ment en comptant ce qui l'arrange".

L'erreur du président de la République avec cette réforme est de vouloir "faire ce qu'a fait Thatcher avec les cheminots dans les années 80", a jugé le porte-parole. La privatisation des lignes ferroviaires en Grande-Bretagne a d'après lui été "catastrophique", au point que "l'écrasante majorité de la population réclame la renationalisation".

L'enjeu de la réforme de la SNCF, "bien avant le statut des cheminots, c'est le statut de la société elle-même", a-t-il expliqué. "Vous passez d'une philosophie de propriété sociale à une philosophie de société actionnariale, ça veut dire le diktat de la rentabilité. Or, il se trouve que l'écrasante majorité des lignes ferroviaires ne sont pas rentables".

Le militant communiste révolutionnaire a également insisté sur le caractère plurisectoriel des protestations actuelles, estimant que la mobilisation passait d'une phase "défensive" à une phase "offensive".

Interrogé sur les similitudes avec mai 1968, M. Besancenot s'est dit "pour un mai 2018". "On est très loin de la révolution, mais un mouvement de convergence des luttes ne ferait pas de mal", a-t-il ajouté, estimant que l'idée de l'unification des revendications "est en train de se répandre".

Dans la même thématique

Mobilisation sociale: Besancenot (NPA) invite à “une convergence des luttes”
3min

Politique

Montée de l’antisémitisme : « Les condamnations ne sont pas suffisantes », selon Roger Karoutchi

Ce lundi, Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, président du groupe d’amitié France/Israël, était invité de la matinale de Public Sénat. Il a qualifié d’« insensé » la décision d’Emmanuel Macron d’arrêter de livrer des armes à Israël. Le sénateur a également rappelé « le rythme insoutenable » des actes antisémites commis depuis le 7 octobre.

Le

Paris: French New Government Weekly Cabinet Meeting
4min

Politique

Agriculture : Michel Barnier annonce des prêts garantis et une aide de 75 millions d’euros, les éleveurs attendent de voir

En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.

Le

Saint Ouen : Karime Boumrane new political movment France Humaine et Forte
8min

Politique

Glucksmann, Bouamrane, Delga : « Le crépuscule du macronisme peut faire espérer une reconstruction à gauche »

Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.

Le

Politique

Dette : « la France fait partie des moins bons élèves » reconnait cette eurodéputée macroniste

Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.

Le