Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Mon ami Macron, conseils d’un communicant au nouveau locataire de l’Élysée
Par Public Sénat
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Échapper à l’accélération du temps politique, dictée par la frénésie médiatique, c’est l’une des ambitions d’Emmanuel Macron. Mais rester « maître des horloges », comme il l’annonce à la fin de sa campagne et imposer un rythme présidentiel aux journalistes, est-ce réaliste à l’ère de Twitter et des chaînes d’informations en continu ? Pour l’ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, « Emmanuel Macron a raison de vouloir rompre avec la communication de son prédécesseur ». « Le monde médiatique a profondément changé, tout comme notre rapport au temps. Un président qui ne parle pas pendant trois jours : c’était possible il y a trente ans, mais aujourd’hui, c’est quasiment impossible. » D’ailleurs, le communicant relève « que dans les premiers jours du quinquennat Macron, le président a finalement parlé assez souvent ».
Ne pas trop se positionner par rapport à son prédécesseur, imposer son style, c’est donc le conseil donnait par Gaspard Gantzer à son copain de promo à l’ENA. «Car assez vite lorsqu’on est élu, les gens oublient qui était l’ancien président. Mieux vaut donc rester soi-même ». Ainsi, Emmanuel Macron « a intérêt à conserver ce qui fait sa force, c’est-à-dire une très grande proximité avec les français ».
Une stratégie approuvée, comme lorsqu’Emmanuel Macron se rend sur le parking de l’entreprise Whirlpool à Amiens, dans un contexte particulièrement tendu, pour discuter avec les salariés. Cette séquence – que Gaspard Gantzer qualifie comme sa préférée de la campagne –, aurait été selon lui particulièrement efficace, car elle « a permis d’écraser, la scène de la Rotonde qui avait eu lieu quelques jours auparavant ».
« L’époque est à la prise de risque », note l’ancien conseiller communication de François Hollande. « Emmanuel Macron, devenu président, aura intérêt à conserver le contact direct avec les gens en dehors des palais, sur le terrain. Son prédécesseur, François Hollande avait ça en lui, lui aussi ».