Montpellier: EELV désigne une nouvelle tête de liste après de vives dissensions
Une nouvelle tête de liste Europe Ecologie les Verts pour les municipales à Montpellier a été désignée mardi soir lors d'une...

Montpellier: EELV désigne une nouvelle tête de liste après de vives dissensions

Une nouvelle tête de liste Europe Ecologie les Verts pour les municipales à Montpellier a été désignée mardi soir lors d'une...
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Une nouvelle tête de liste Europe Ecologie les Verts pour les municipales à Montpellier a été désignée mardi soir lors d'une assemblée générale dans la métropole languedocienne, après le retrait du soutien du bureau exécutif à Clothilde Ollier le 18 janvier, a-t-on appris auprès d'EELV.

Coralie Mantion, architecte quadragénaire et porte-parole locale d'EELV, a recueilli 87% des votes, selon un communiqué du parti. Elle était la seule à présenter une motion dans laquelle on peut notamment lire qu'il est "urgent de reconstruire l’unité du mouvement écolo".

Mme Mantion mènera la liste officielle d'un parti déchiré par de vives dissensions internes dans la métropole languedocienne.

Clothilde Ollier, qui a maintenu sa liste "l'écologie en commun", soutenue par des militants dissidents de la France Insoumise, avait été désignée candidate EELV au terme d'une primaire organisée en octobre dernier. Le bureau exécutif lui a retiré le soutien d'EELV alors qu'elle était donnée favorite pour remporter la mairie de Montpellier en mars.

Le tribunal de Bobigny s’est déclaré lundi incompétent pour juger en référé le recours de Mme Ollier, qui contestait sa suspension par EELV.

Le perdant de la primaire d'octobre, l'ex-député Jean-Louis Roumégas, présente également une liste et a refusé lundi d'être le numéro 2 sur celle de Mme Mantion.

"L’écologie politique montpelliéraine est divisée depuis longtemps... mais cette fois on distingue trois grands principes de division", analyse pour l'AFP Emmanuel Négrier, directeur de recherche au CNRS.

"Il y a bien un dilemme stratégique quant aux alliances avec le PS d’un côté, avec la France Insoumise de l’autre", souligne le politologue.

Le second motif de clivage "tient à la rancune que se vouent plusieurs protagonistes" d'EELV localement, explique-t-il.

"Ces deux premiers facteurs de clivage... fragilisent la cohérence du mouvement" et "le rendent faible vis-à-vis d’influences externes elles-mêmes clivantes" comme la scission qui affecte à Montpellier la France Insoumise, relève M. Négrier.

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