Moralisation de la vie publique: « beaucoup a déjà été fait », selon Christian Jacob
Christian Jacob, chef de file des députés LR, s'est interrogé dimanche sur la pertinence de la loi de moralisation de la vie...

Moralisation de la vie publique: « beaucoup a déjà été fait », selon Christian Jacob

Christian Jacob, chef de file des députés LR, s'est interrogé dimanche sur la pertinence de la loi de moralisation de la vie...
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Christian Jacob, chef de file des députés LR, s'est interrogé dimanche sur la pertinence de la loi de moralisation de la vie publique initiée par le président Emmanuel Macron, en estimant que "beaucoup a déjà été fait" en la matière.

"Ce texte, on verra lorsqu'il sera sur la table (...) Je ne suis pas persuadé que ce soit à un gouvernement de faire ça, sans aucune négociation avec les parlementaires, avec les groupes politiques, sur ce qui est la réalité du travail parlementaire", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

Il a demandé au passage que le Premier ministre Edouard Philippe "confirme bien que c'est un garde des Sceaux mis en examen" pour diffamation, à savoir François Bayrou, "qui va présenter une loi sur la moralisation de la vie publique".

Est-il notamment favorable à l'interdiction d'employer des membres de sa famille comme collaborateurs parlementaires ? "C'est quoi +membre de sa famille+ ? Jusqu'où on va ? Mari, femme, les cousins, les beaux-frères, les ascendants, les descendants... Tout cela relève du Parlement, quand ce texte sera déposé, on regardera ce qu'il y a dedans", a dit Christian Jacob.

"Je n'ai pas de problème à ce que l'on aille plus loin et qu'il y ait des textes qui puissent renforcer, effectivement" la moralisation des pratiques mais "simplement, ce que je dis, c'est +ne faisons pas de démagogie+, c'est ça ma seule limite".

"Je ne vais pas dire aujourd'hui +je voterai, je voterai pas+ (...) Je dis que beaucoup a déjà été fait, peut-être qu'il peut y avoir encore des aménagements. Je n'y suis pas fermé mais simplement j'attends de voir et je refuse de tomber dans ce populisme où c'est très facile d'aller taper sur les parlementaires en permanence".

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