Moralisation de la vie publique: Jacob demande à Macron de « reprendre de la hauteur »
Le chef des députés LR Christian Jacob a demandé jeudi à Emmanuel Macron qu'il "reprenne de la hauteur" sur la loi de...

Moralisation de la vie publique: Jacob demande à Macron de « reprendre de la hauteur »

Le chef des députés LR Christian Jacob a demandé jeudi à Emmanuel Macron qu'il "reprenne de la hauteur" sur la loi de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef des députés LR Christian Jacob a demandé jeudi à Emmanuel Macron qu'il "reprenne de la hauteur" sur la loi de moralisation de la vie publique, utilisée selon lui de "manière politicienne" pendant la campagne présidentielle.

"Il a voulu l'utiliser de manière politicienne entre les deux tours en disant : +après l'affaire Fillon, je vais leur sortir ça pour leur mettre la tête sous l'eau+, c'était une manœuvre politicienne et je pense que ça mérite d'être pris à un autre niveau", a-t-il déclaré lors de l'émission "Questions d'info" (LCP-AFP-Le Monde-France Info).

Il a estimé que le chef de l’État devrait "profiter" du changement de ministre de la Justice "pour reprendre de la hauteur" sur le sujet.

C'est François Bayrou, ministre de la justice du premier gouvernement d’Édouard Philippe, qui avait porté ce projet de loi. Il a quitté son poste mercredi, suite à l'ouverture d'une enquête visant son parti, et a été remplacé par Nicole Belloubet, membre du Conseil constitutionnel.

"Tout ça était mal préparé", a accusé M. Jacob, demandant comme il l'avait déjà fait que le chef de l’État "s'inspire de Jacques Chirac" et de la commission Stasi sur la laïcité.

Emmanuel Macron devrait, selon lui, "nommer une personnalité de son choix, (...) l'entourer de quatre ou cinq grands juristes éminents", demander "à chaque groupe parlementaire de désigner une personne". Cette commission devrait selon lui "prendre trois mois ou quatre mois" pour regarder ce que font les autres pays, et "préparer un texte qui devrait avoir vocation à être adopté à l'unanimité".

"Ça ne me paraît pas une demande invraisemblable", a-t-il estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Moralisation de la vie publique: Jacob demande à Macron de « reprendre de la hauteur »
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le