Mort de Gérard Collomb : Gérard Larcher rend hommage à un « humaniste », Élisabeth Borne à un « homme d’État »

Les sénateurs ont observé une minute de silence en mémoire de l’ancien maire de Lyon, avant le début des questions au gouvernement.
Guillaume Jacquot

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Les Lyonnais ont dit adieu à leur ancien maire, Gérard Collomb, ce 29 novembre. Ses obsèques se sont déroulées à la cathédrale Saint-Jean, en présence d’Emmanuel Macron qu’il avait décidé de soutenir dès 2016. Les hommages ont également été appuyés au Sénat, institution au sein de laquelle l’ancien socialiste a siégé pendant 17 ans. Une minute de silence a été observée.

Juste avant l’ouverture de la séance de questions au gouvernement, Gérard Larcher a salué son « engagement infatigable au service de ses compatriotes et de l’intérêt général » et la vie d’un « humaniste ». « Ses facultés d’écoute, son esprit de solidarité étaient unanimement salués et suscitaient le respect », a-t-il insisté. Le président du Sénat a particulièrement insisté sur sa connaissance des dossiers touchant aux collectivités locales, mais aussi son action locale, celle d’un « défenseur inlassable » de la capitale des Gaules. « Grâce à lui, Lyon fut capable de rivaliser avec les autres métropoles françaises et européennes, sans pour autant perdre son âme. »

Le président du Sénat garde également en mémoire ses mots au moment de son départ du ministère de l’Intérieur en 2018. « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que demain on vive face à face. » Gérard Larcher a ponctué la citation : « à méditer ».

Tout juste revenue de la cérémonie à Lyon, la Première ministre a également pris la parole, pour saluer la mémoire d’un « grand républicain, un Lyonnais passionné et un homme d’État », mais aussi un « homme de convictions, porté par la volonté de servir au-delà des clivages », qui aura témoigné un « amour inébranlable » pour sa métropole. L’ancienne ministre des Transports a également eu un mot pour son ancien collègue qui a soutenu dès la première heure Emmanuel Macron. « Chacun, dans la majorité présidentielle, sait ce qu’il lui doit. » Et de conclure : « Son empreinte restera. Il a changé la vie des Lyonnais, il a changé la vie des Français. »

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