Mort de Jacques Chirac : l’hommage solennel du Sénat
Après la mort de Jacques Chirac, toute la classe politique rend hommage à l’ancien Président. « Il a su faire rayonner la France dans le monde et personne n’a oublié son « non » à la guerre en Irak » a salué, au nom du Sénat, le vice-président LR de la Haute assemblée, Philippe Dallier.

Mort de Jacques Chirac : l’hommage solennel du Sénat

Après la mort de Jacques Chirac, toute la classe politique rend hommage à l’ancien Président. « Il a su faire rayonner la France dans le monde et personne n’a oublié son « non » à la guerre en Irak » a salué, au nom du Sénat, le vice-président LR de la Haute assemblée, Philippe Dallier.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La mort de Jacques Chirac suscite une pluie d’hommage dans la classe politique, et au-delà. Au Sénat, une minute de silence a été respectée en sa mémoire. Ce matin, à l’annonce de son décès, un moment de silence avait déjà été suivi en séance.

« C’est avec une profonde émotion et beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition de Jacques Chirac » a affirmé Philippe Dallier, vice-président LR de la Haute assemblée. « Au nom du Sénat tout entier, je souhaite rendre un hommage solennel à un homme d’Etat au parcours exceptionnel, qui aura profondément marqué la France et les Français » a salué le sénateur de Seine-Saint-Denis, qui a représenté Gérard Larcher (voir son communiqué).

Il a rappelé son parcours politique, qui commence « dès 1962, à 30 ans » quand « il devient chargé de mission au sein du gouvernement de Georges Pompidou ». En 1971, il sera ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, en 1972, ministre de l’Agriculture, en 1974 à l’Intérieur, puis de 1974 à 1976 une première fois premier ministre, puis à nouveau en 1986, dans le cadre de la cohabitation.

Localement, il est député de Corrèze. C’est aussi le premier maire de Paris élu au suffrage universel en 1977.

Mais bien sûr, on retient ses deux mandats à l’Elysée. Il est élu chef de l’Etat en 1995, puis réélu en 2002. « Ses combats restent d’une étonnante actualité : intégration des personnes handicapées, la lutte contre le cancer, la sécurité routière ou encore son alerte pour l’urgence climatique » rappelle Philippe Dallier. « Il a su faire rayonner la France dans le monde et personne n’a oublié son "non" à la guerre en Irak ». Le sénateur LR, qui n’a pas caché une certaine émotion, se souvient d’une « personnalité attachante, chaleureuse et conviviale, (…) au sens aiguë des relations humaines ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Clairefontaine: Celebration of French Training Model’s 50 Years
8min

Politique

A Lyon, avec le soutien Laurent Wauquiez, Jean-Michel Aulas marque-t-il vraiment des points ?

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.

Le

SIPA_01222969_000002
8min

Politique

Vote de confiance : quel est le bilan de François Bayrou à Matignon ?

Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.

Le

Durain ok
2min

Politique

Le sénateur PS Jérôme Durain élu à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté

Le sénateur de Saône-et-Loire, qui s’est récemment illustré en tant que président de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, a été élu à la tête de la région, succédant à Marie-Guite Dufay. Elu sénateur en 2014, il va devoir lâcher son mandat de parlementaire en raison du non-cumul des mandats.

Le