Mort de Maggy Biskupski : « Elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie »

Mort de Maggy Biskupski : « Elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie »

Co-auteur d’un rapport sur « l'état des forces de sécurité intérieure », le sénateur LR François Grosdidier avait auditionné Maggy Biskupski. Fondatrice de l'association « Mobilisation des policiers en colère (MPC) », elle a été retrouvée morte à son domicile lundi soir. La piste du suicide est privilégiée.
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« C’était une fille bien. Une fille qu’on a entendu ici à la commission d’enquête parlementaire sur l’état des forces de sécurité intérieure. Elle avait touché chacun de nous. C’était une fille, franche, directe, qui était sincère, peut-être trop. Parce qu’à dire les choses, qui avaient été mises sous le tapis comme la poussière par le ministère de l’Intérieur, elle s’était rendu compte qu’elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie, pas entendue par le gouvernement. Par contre, elle avait été entendue par l’inspection générale de la police nationale qui lui reprochait d’avoir porté atteinte à l’image de la police, simplement en révélant la condition des policiers ». Voilà ce que se rappelle le sénateur LR François Grosdidier qui avait auditionné la policière cette année, dans le cadre de la commission d’enquête sur « l'état des forces de sécurité intérieure » (voir notre article)

Maggy Biskupski, policière à la brigade anti-criminalité dans les Yvelines, a été découverte lundi avec son arme de service à son domicile de Carrière-sous-Poissy. Une lettre a été retrouvée sur place et la piste du suicide est privilégiée.

 

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