Mort de Maggy Biskupski : « Elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie »
Co-auteur d’un rapport sur « l'état des forces de sécurité intérieure », le sénateur LR François Grosdidier avait auditionné Maggy Biskupski. Fondatrice de l'association « Mobilisation des policiers en colère (MPC) », elle a été retrouvée morte à son domicile lundi soir. La piste du suicide est privilégiée.

Mort de Maggy Biskupski : « Elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie »

Co-auteur d’un rapport sur « l'état des forces de sécurité intérieure », le sénateur LR François Grosdidier avait auditionné Maggy Biskupski. Fondatrice de l'association « Mobilisation des policiers en colère (MPC) », elle a été retrouvée morte à son domicile lundi soir. La piste du suicide est privilégiée.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« C’était une fille bien. Une fille qu’on a entendu ici à la commission d’enquête parlementaire sur l’état des forces de sécurité intérieure. Elle avait touché chacun de nous. C’était une fille, franche, directe, qui était sincère, peut-être trop. Parce qu’à dire les choses, qui avaient été mises sous le tapis comme la poussière par le ministère de l’Intérieur, elle s’était rendu compte qu’elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie, pas entendue par le gouvernement. Par contre, elle avait été entendue par l’inspection générale de la police nationale qui lui reprochait d’avoir porté atteinte à l’image de la police, simplement en révélant la condition des policiers ». Voilà ce que se rappelle le sénateur LR François Grosdidier qui avait auditionné la policière cette année, dans le cadre de la commission d’enquête sur « l'état des forces de sécurité intérieure » (voir notre article)

Maggy Biskupski, policière à la brigade anti-criminalité dans les Yvelines, a été découverte lundi avec son arme de service à son domicile de Carrière-sous-Poissy. Une lettre a été retrouvée sur place et la piste du suicide est privilégiée.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Mort de Maggy Biskupski : « Elle n’avait pas été entendue par sa hiérarchie »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le