Moscovici : « A Bruxelles, (…) depuis les élections présidentielles, le mot c’est “bienvenue“ »

Moscovici : « A Bruxelles, (…) depuis les élections présidentielles, le mot c’est “bienvenue“ »

Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il s’est dit satisfait qu’un « Président pro-européen » soit à la tête du pays, mais souhaite avant tout que la France ramène son déficit en dessous de la barre des 3%.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Jeudi et vendredi prochain,  Emmanuel Macron et Édouard Philippe, forts de leur nouvelle majorité, sont attendus à Bruxelles pour un Conseil européen. « À Bruxelles, (...) depuis les élections présidentielles, le mot c’est “bienvenue“ » », confie Pierre Moscovici avant de préciser ses espérances.

« Ce qu’on attend de la France, c’est qu’elle fasse les réformes qui lui permettent d’être plus compétitive, qu’elle soit solide sur ses finances publiques et qu’elle soit une force de proposition dans le cadre des institutions européennes », annonce-t-il d’emblée. Le commissaire européen se réjouit qu’Emmanuel Macron soit « pro-européen » et qu’il ait « un agenda réformiste »,  mais attend « de savoir précisément ce qui va être fait ». Une feuille de route qui devrait être précisée à l’occasion du discours de politique générale du Premier ministre, le 4 juillet.

Ramener le déficit en dessous de 3%

L’objectif est clair : la France doit ramener son déficit en dessous de la barre des 3%. « C’est jouable », assure l’ancien ministre de l’Économie. Et ce, sans qu’il soit « besoin de faire un coup de pression fiscale ». Il estime « sage » que l’exécutif ait exclu d’adopter une loi de finance rectificative et enjoint l’exécutif à opter pour une politique budgétaire qui soutienne la croissance.

Moscovici : ramener le déficit en dessous des 3% "c'est jouable"
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