Mounir Mahjoubi : il faut « qu’on porte plus fort » le message de justice sociale

Mounir Mahjoubi : il faut « qu’on porte plus fort » le message de justice sociale

Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, chargé du Numérique, était l’invité ce jeudi de l’Epreuve de vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Echos et Radio Classique. Interrogé sur la nécessité pour les ministres de porter davantage l’exigence de justice sociale, alors qu’Emmanuel Macron traîne l’image de « Président des riches », le secrétaire d’Etat s’est […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargé du Numérique, était l’invité ce jeudi de l’Epreuve de vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Echos et Radio Classique.

Interrogé sur la nécessité pour les ministres de porter davantage l’exigence de justice sociale, alors qu’Emmanuel Macron traîne l’image de « Président des riches », le secrétaire d’Etat s’est dit « très sensible » à ces sujets.

« Quand j’étais délégué syndical, c’était avec la volonté de lutte que je me suis engagé, puis il y a eu la sagesse, qui est arrivée avec l’âge. Mais cette lutte reste dans mon cœur » explique Mounir Mahjoubi. Faut-il mieux porter ce message de justice sociale ? « Je ne sais pas ce que ça veut dire mieux. Il faut qu’on le porte plus fort, qu’on le dise plus régulièrement, qu’on le montre plus régulièrement » estime le membre du gouvernement.

« La suppression de l’ISF, ce n’est pas un cadeau à ces grandes fortunes françaises »

Il estime en revanche que « la suppression de l’ISF, ce n’est pas un cadeau à ces grandes fortunes françaises », mais « une invitation » pour leur demander de « sortir l’argent de l’endroit où il dort pour l’investir dans les PME ».

Et La République En Marche, en tant que parti, fait-elle assez pour défendre la politique du gouvernement ? Le secrétaire d’Etat reconnaît qu’on ne l’entend pas suffisamment. Mais selon lui, LREM a des excuses. « Ce parti est-il suffisamment audible ? Bah non, il est en train de se reconstruire. (…) Aujourd’hui, l’enjeu de ce parti est de recruter encore plus de talents. (…) Laissons le temps venir et vous allez voir, la REM sera une source d’inspiration, une source d’innovation, une source d’action » estime le secrétaire d’Etat.

« Le PS est un parti qui s’est tué lui-même, un parti d’héritage, de malversation pas financières, mais de malversations humaines »

Mounir Mahjoubi a en revanche des mots très durs pour son ancien parti : le Parti socialiste. « Le PS est un parti qui s’est tué lui-même, un parti d’héritage, de malversations pas financières, mais de malversations humaines où on négocie des postes, ça se passait dans des coins. Tous les clichés de la vielle politique, je les ai vécus là-bas ».

Mounir Mahjoubi : "Le PS est un parti qui s’était tué lui-même, un parti d’héritage, de malversation pas financières, mais de malversations humaines"
00:18

Partager cet article

Dans la même thématique

Mounir Mahjoubi : il faut « qu’on porte plus fort » le message de justice sociale
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le