Alors que le gouvernement tente d’apaiser la colère des Français qui s’opposent à l’augmentation du prix du carburant, la journée de mobilisation du 17 novembre approche.
« Je les soutiens totalement » déclare Ladislas Poniatowski, sénateur (LR) de l’Eure, au micro de « Sénat 360 ». « Le gouvernement me donne l’impression de marcher sur la tête, dans cette affaire. Car les gilets jaunes qui vont manifester le 17 novembre prochain, expriment une colère. Une colère devant l’augmentation du prix de l’essence et du prix du gasoil. Et que répond le gouvernement ? « On va vous donner une prime pour changer votre vieille voiture, en nouvelle voiture à essence, et tenez-vous bien, ou diesel » (…) C’est stupéfiant comme annonce probable (…) Favoriser la voiture diesel, comme réponse à ce qu’il se passe, c’est du grand n’importe quoi. »
Pour le sénateur (LR), contrairement à ce qu’a affirmé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ce matin sur Public Sénat, ce mouvement n’a pas été récupéré par des mouvements extrémistes : « Tout le monde y va. Des mouvements de droite comme de gauche essaient de mettre leur grain de sel. Récupérer, ils n’y arriveront pas parce que c’est un mouvement spontané et j’espère que ça va marcher. » Ladislas Poniatowski n’y participera pas personnellement mais il incite à y prendre part.
Interrogé également sur les chèques carburant, préconisé par son propre parti, le sénateur (LR) de l’Eure répond : « C’était une mauvaise idée. »