Mouvement lancé par Hamon: “une initiative totalement ouverte”

Mouvement lancé par Hamon: “une initiative totalement ouverte”

Le mouvement que Benoît Hamon va lancer samedi à Paris est "une initiative totalement ouverte", ayant vocation à "dépasser" les...
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Le mouvement que Benoît Hamon va lancer samedi à Paris est "une initiative totalement ouverte", ayant vocation à "dépasser" les partis et organisée en "comités locaux", a affirmé lundi l'ex-candidat à la présidentielle.

"Je lance une initiative qui est totalement ouverte", a déclaré M. Hamon sur France inter, en estimant que "l'intérêt du mouvement du 1er juillet, c'est de ne plus être enfermé par une étiquette, un cadre restrictif".

"Je voulais avoir un lieu très horizontal qui s'appuiera sur un site internet collaboratif. Je souhaite qu'il y ait le maximum d'initiatives citoyennes. On va s'organiser en comités locaux qui feront de la place à toutes les formes d'engagement sur les territoires", a-t-il encore expliqué.

"Est-ce que ce mouvement politique a vocation à se substituer aux partis ? Non. Aujourd'hui c'est un mouvement politique qui propose de les dépasser, de ne pas s'arrêter aux injonctions des partis", a insisté l'ancien député des Yvelines, battu au premier tour des élections législatives.

M. Hamon inaugurera ce mouvement samedi après-midi sur la pelouse de Reuilly (XIIe arrondissement).

"Nous allons aborder la transition écologique, le rapport au travail et la question démocratique, sur trois espaces, une grande scène, une petite scène sur laquelle nous installerons le tribunal des générations futures" où "nos petits-enfants jugeront nos choix en matière d'écologie, d'alimentation, de pesticides", a décrit M. Hamon.

L'ancien ministre de l'Economie sociale et solidaire a également assuré qu'il allait "continuer à travailler autour du revenu universel" qui s'est imposé selon lui comme "la principale idée retenue par les Français lors de la campagne présidentielle".

"On voit bien qu'elle interroge beaucoup de Français sur la question de leur rapport au travail. (...) Là-dessus, on a plus qu'une bataille politique à mener", a-t-il dit. C'est "une bataille culturelle", a-t-il poursuivi en prédisant que cette idée "de toutes façons s'imposera".

En matière d'emploi, a-t-il jugé, "la réalité du projet d'Emmanuel Macron, c'est que le peu d'emplois qu'il créera seront des emplois pauvres: pauvres en droit et pauvres financièrement".

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