Le maire de Nancy Laurent Hénart a été confirmé samedi président du Mouvement radical, au congrès du parti à Paris, lors duquel a été annoncé le rapprochement avec LREM pour les élections européennes.
M. Hénart, qui était seul candidat à la présidence, a été reconduit pour trois ans avec 88,6% de votes favorables (11,4% de votes blancs), selon un communiqué du parti.
Le plus vieux parti de France a également "validé le principe de la participation de tous les pro-européens à une liste de rassemblement" en vue des élections du 26 mai. A ce titre, le MR devrait donc rejoindre la liste d'ouverture initiée par La République en marche et le MoDem, et qu'Agir a déjà annoncé rallier.
Sylvia Pinel et Laurent Henart à Matignon le 29 novembre 2017 à Paris
AFP/Archives
"Cette liste ne devra pas être seulement celle de la majorité parlementaire et gouvernementale, mais bien celle du rassemblement de tous les partisans d’une Europe forte et intégrée", plaide le Mouvement radical dans une déclaration d'orientation politique.
En coulisses, les négociations avec le parti présidentiel pour obtenir des places éligibles ont déjà été entamées: l'eurodéputé sortant Dominique Riquet, la Valoisienne Olga Johnson, élue parisienne, et Mélanie Fortier, une conseillère régionale du Centre-Val-de-Loire issue du PRG, sont notamment pressentis.
L'alliance avec La République en marche avait été la pomme de discorde entre M. Hénart et la co-présidente Sylvia Pinel, l'ancienne patronne du Parti radical de gauche, qui avait quitté en février avec fracas le MR en compagnie de plusieurs cadres dans l'idée de "refonder le centre gauche".
Annick Girardin, ministre des Outre-Mer et membre du Mouvement radical, le 27 février 2019 à Paris
AFP/Archives
Ce départ est intervenu près d'un an après la réunification en grandes pompes, au bout de 45 ans de schisme, entre les valoisiens et leurs cousins du Parti radical de gauche.
Selon M. Hénart, ex-valoisien, il s'agit désormais de "s'engager pleinement dans la campagne européenne, mais aussi d’élaborer ces prochains mois la plate-forme programmatique du Mouvement Radical, ouverte à la contribution de toutes et tous, et de préparer les prochaines élections locales, territoire par territoire".
Le MR va également porter des propositions dans le cadre du grand débat en poussant notamment pour "une décentralisation beaucoup plus franche", "la nécessité d'une transition écologique assumée et accompagnée par une politique de soutien au pouvoir d'achat des classes moyennes et des plus modestes, la défense intransigeante de la loi de 1905 et des principes laïques qui fondent notre République".
Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.
La tribune de Bruno Retailleau et deux autres vice-présidents de LR, pour la fin des subventions publiques à l’éolien et au photovoltaïque, vient télescoper les débats sénatoriaux sur la trajectoire énergétique. Elle ouvre également de profondes fractures au sein de LR et du gouvernement.
Avec l’ouverture d’une session extraordinaire, les travaux parlementaires reprendront le 23 septembre au Sénat. Au programme, les textes sur l’aide à mourir et l’accès aux soins palliatifs, mais également la création d’un statut d’élu local.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.
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Situation au Proche et Moyen-Orient : débat au Sénat
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