Mulhouse : « Pas de guerre de masques entre les collectivités locales et l’État » assure Christophe Castaner

Mulhouse : « Pas de guerre de masques entre les collectivités locales et l’État » assure Christophe Castaner

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Christophe Castaner a été interrogé par le sénateur PS de Saône-et-Loire, Jérôme Durain sur « la réquisition » de masques par l’armée sur le tarmac de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, dimanche. Alors qu’une partie de ces équipements avaient été commandés par la région Bourgogne Franche-Comté et du département des Bouches-du-Rhône.
Simon Barbarit

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« Cette réquisition aurait pu être comprise si elle avait été annoncée, expliquée, justifiée. Il n’en a rien été » a déploré sénateur PS de Saône-et-Loire, Jérôme Durain, au sujet de « l’épisode malheureux » d’une réception de masques à l’aéroport de l’aéroport de Bâle-Mulhouse.

Dimanche dernier, Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de Bourgogne Franche-Comté avait déjà déploré la réquisition « intégrale » de plusieurs millions de masques destinés à la région, « sans concertation, ni même information préalable ».

La course aux masques

« Une conséquence de la course aux masques et le fait qu’un certain nombre d’importateurs prennent des commandes de différents interlocuteurs, qu’il s’agisse de l’État, qu’il s’agisse des collectivités locales » a d’abord justifié le ministre de l’Intérieur qui assure par ailleurs « qu’il n’y a pas eu de réquisition ni par l’armée ni par qui que ce soit ».

Dimanche, l’importateur devait livrer 4 millions de masques à l’Agence régionale de Santé du Grand Est et fournir également les commandes de la région Bourgogne Franche-Comté et du département des Bouches-du-Rhône. « Au moment de la livraison, il n’y avait que 3,4 millions de masques disponibles qui ont été donnés en priorité pour les personnelles de la région du Grand Est » a expliqué Christophe Castaner.

« Évidemment, il n’est pas question qu’il y ait une guerre de masques entre les collectivités locales et l’État. Nous devons tout faire pour travailler main dans la main et c’est le sens des instructions que j’ai donné hier soir aux préfets » a assuré le ministre.

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