La République en marche a dévoilé ce lundi, la liste de ses 19 premiers candidats aux élections municipales. Ce même jour a été confirmé par LREM, le fait qu’il n’y aurait pas de primaires à Paris, malgré le souhait de plusieurs candidats. C’est par une commission nationale d’investiture (CNI) que sera choisi le candidat aux municipales à Paris.
« Il y a antinomie entre les deux systèmes » estime François Patriat, le président du groupe La République en Marche au Sénat. « Soit c’est un système de primaires et on détermine les gens avec des votes tels qu’ils ont été conçus par les deux partis de l’ancienne majorité ; et on a vu à quoi ça a conduit (…) Là, on a fait le choix d’une commission nationale indépendante (…) C’est un meilleur moyen, plutôt que de lancer des gens dans une primaire où ils vont s’affronter pour s’affaiblir. »
Le sénateur de la Côte-d’Or a rappelé qu’il fallait que les maires qui souhaitaient recevoir l’investiture de LREM, signent la charte du parti : « Il faudra qu’ils s’engagent. D’abord, il faudra qu’ils soient candidats et que la commission nationale d’investiture statue sur des candidatures formelles (…) S’ils font candidature, bien entendu ils acceptent la charte en même temps. Sinon, ils ne sont pas candidats à la CNI, pour être tête de liste ou être les porteurs de La République en marche. »
Interrogé sur les objectifs de LREM concernant les prochaines élections sénatoriales, qui doivent a priori se dérouler en septembre 2020, François Patriat répond : « Ce que je souhaite, c’est que pour les prochaines sénatoriales, on ait un engagement clair des candidats (…) On peut espérer une nette progression, que je ne saurais chiffrer aujourd’hui, (…) des sénateurs de la République en marche. »