Municipales 2026 : « Je souhaite qu’Emmanuel Grégoire arrive à rassembler les communistes et les écologistes », déclare Pierre Jouvet

Invité de la matinale de Public Sénat, Pierre Jouvet, député européen et secrétaire général du Parti socialiste est revenu sur la victoire d’Emmanuel Grégoire contre Rémi Féraud à la primaire socialiste. Il plaide pour une alliance des communistes et des écologistes derrière le candidat socialiste.
Camille Gasnier

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Qui sera le ou la prochaine maire de Paris ? Lundi 30 juin, Emmanuel Grégoire a été désigné candidat socialiste dès le premier tour de la primaire organisée en vue des municipales de 2026. Face à Rémi Féraud, successeur désigné d’Anne Hidalgo, l’ancien premier adjoint a récolté 52,61 % des voix. Hier, dans un entretien au Parisien, Emmanuel Grégoire a appelé à la « constitution d’un pacte de la gauche écologique, sociale à Paris », excluant de cette union La France insoumise.

Une volonté de coalition également exprimée par Pierre Jouvet ce matin sur notre plateau : « Je souhaite qu’Emmanuel Grégoire arrive à rassembler les communistes et les écologistes. Garder cette ville-monde est impératif. Je souhaite que les communistes et les écologistes soient avec nous dès le premier tour des élections municipales ». Contrairement aux socialistes ou à Ian Brossat, sénateur de Paris et candidat communiste, David Belliard a plaidé la semaine dernière lors de son premier meeting pour une alliance de l’ensemble de la gauche, incluant ainsi La France insoumise.

Lucie Castets « est quelqu’un qui parle aux uns et aux autres »

Pour l’heure, plusieurs responsables de gauche se réunissent aujourd’hui à Bagneux, dans l’idée d’une candidature commune pour l’élection présidentielle de 2027. Olivier Faure, Marine Tondelier, François Ruffin et Clémentine Autain sont aux côtés de Lucie Castets ce matin. La France insoumise, le Parti communiste et Place publique ne seront pas présents. Lucie Castets « est quelqu’un qui parle aux uns et aux autres », estime Pierre Jouvet. Le secrétaire général du Parti socialiste estime nécessaire de « rassembler autour d’une candidature commune de la gauche non mélenchoniste et des écologistes », dans l’objet que « la gauche ne soit pas absente du second tour de l’élection présidentielle ».

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