Paris: Macron during the inauguration of the Arc de Triomphe in Paris wrapped in silver-blue fabric

Municipales 2026 : les proches d’Anne Hidalgo dénoncent le « tripatouillage électoral » d’Emmanuel Macron

Face à la volonté d’Emmanuel Macron de revoir le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, l’entourage de la maire PS de la capitale y voit une volonté de prendre la ville en « bidouillant » les règles du scrutin. Ils craignent la disparition des mairies d’arrondissement dans l’opération. Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, se dit en revanche « ouvert à la discussion », et celui de Marseille, Benoît Payan, est même « favorable » à la réforme…
François Vignal

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C’est un mode d’élection à part, auquel Emmanuel Macron veut s’attaquer. Le chef de l’Etat a annoncé mardi, lors de sa conférence de presse, sa volonté de revoir la loi « PLM », pour Paris-Lyon-Marseille. Une réforme du mode de scrutin qui fait déjà polémique.

« La seule chose que je veux pour Paris, c’est qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu’à Amiens, à Besançon, ou ailleurs. Et donc que le gouvernement et le Parlement puissent décider d’une réforme en profondeur de la loi « Paris-Lyon-Marseille » pour revenir au droit commun », a annoncé le chef de l’Etat. Depuis 1982, les électeurs des trois plus grandes villes de France n’élisent pas comme ailleurs des conseillers municipaux, qui éliront ensuite le maire. Mais ils élisent leurs conseillers d’arrondissement ou de secteurs, qui éliront un maire d’arrondissement. Une partie de ces conseillers iront ensuite au Conseil de Paris, pour prendre l’exemple de la capitale, qui éliront ensuite le ou la maire de la mairie centrale.

« Un Parisien = une voix, un Marseillais = une voix, un Lyonnais = une voix »

L’idée de changer ce mode d’élection est dans les cartons de la majorité depuis plusieurs mois. Le président du groupe Renaissance de l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, et le député David Amiel, tous deux députés de Paris, planchent à une proposition de loi depuis un moment. L’objectif serait que les électeurs puissent élire plus directement leur maire (en désignant les membres du conseil de la mairie centrale), et élire en parallèle leur maire d’arrondissement. Techniquement, il y aurait donc deux urnes et deux scrutins. A noter que le ou la maire resterait élu par suffrage indirect en réalité, comme dans toutes les communes de France, où c’est le conseil municipal qui élit ensuite le maire.

« L’objectif est de faire adopter la réforme courant 2024 avec un principe très clair : un Parisien = une voix, un Marseillais = une voix, un Lyonnais = une voix. Un principe démocratique qui s’applique dans toutes les municipalités de France, sauf dans trois villes », a expliqué lundi dernier, sur Sud Radio, Sylvain Maillard. Le député macroniste veut « un maire de tout Paris, qui s’occupe de tout Paris, et pas uniquement de ses arrondissements dans lequel il est élu. […] Et être sûr que le ou la maire qui est élu est bien élu majoritairement. Deux fois, à Paris, dans le passé, les maires ont été élus alors qu’ils étaient minoritaires. Et à Marseille, ça a été le même cas avec Gaston Defferre ».

Politique-fiction

Pour la capitale, on ne voit pas à quoi Sylvain Maillard fait référence. A Paris, aux municipales de 2020, la socialiste Anne Hidalgo avait au second tour plus de voix que Rachida Dati, alors candidate LR, et Agnès Buzyn (LREM). Peut-être pense-t-il à l’addition des voix au premier tour. Si on ajoute les suffrages d’Anne Hidalgo (162.219) et de l’écologiste David Belliard (59.649), cela donne 221.868 voix, contre 264.665 voix, en additionnant celle au premier tour de Rachida Dati (125 639), d’Agnès Buzyn (99.767) et du dissident LREM Cédric Villani (39.259). On comprend mieux l’intérêt politique qu’aurait un « deal » entre les macronistes et LR à Paris. Mais attention à la politique fiction. Arithmétique et politique ne font pas toujours bon ménage, et faire ce genre de calcul sur une élection passée, avec des candidats qui ne seront plus là pour certains, dans un autre contexte, n’a pas beaucoup de sens.

Autre cas : en 1977, lors de la première élection du maire de Paris, c’est le communiste Henri Fiszbin, qui arrive en tête du premier tour, devant Jacques Chirac et Michel d’Ornano, mais dans la triangulaire au second tour, Jacques Chiras est bien devant.

Sylvain Maillard dit juste en revanche pour l’élection municipale de 1983, à Marseille. Le socialiste Gaston Defferre a été réélu maire face à Jean-Claude Gaudin, alors que l’élu de droite avait, à l’échelle de toute la ville, près de 10.000 voix d’avance. Le maire sortant avait en revanche remporté quatre des six secteurs, lui donnant une majorité au Conseil de Marseille. La loi « PLM », portée par un certain Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation de François Mitterrand, venait d’être adoptée. Sur le papier, une situation similaire serait théoriquement possible dans la capitale. Mais elle n’a jamais eu lieu.

« La seule façon, pour eux, de s’en sortir, c’est de supprimer la mairie d’arrondissement », selon Patrick Bloche

A la mairie de Paris, on voit d’un très mauvais œil toute velléité de toucher au scrutin. C’est l’heure de la contre-attaque. Face à l’annonce présidentielle, l’équipe d’Anne Hidalgo a mis en place ce jeudi matin une conférence de presse pour dire tout le mal d’une réforme de la loi PLM. « Pour nous, il est impensable, inacceptable de laisser délégitimer le mode d’élection à Paris », dénonce Lamia El Aaraje, adjointe d’Anne Hidalgo et première secrétaire du PS à Paris.

La majorité municipale craint que le non-dit des macronistes soit de supprimer les mairies d’arrondissement. Or elle souligne que le 15e et ses près de 250.000 âmes compte à peu près autant d’habitants que Bordeaux, ou le 20e autant que Rennes. « Ce serait une régression démocratique terrible », ajoute Eric Lejoindre, maire PS du 18e arrondissement. Il pense qu’« avec une liste unique sur tout Paris, des quartiers ne seront plus représentés ». « La seule façon, pour eux, de s’en sortir, c’est de supprimer la mairie d’arrondissement », pense Patrick Bloche, adjoint de la maire de Paris. Eric Lejoindre ajoute :

 Le mode de scrutin, ce n’est pas quelque chose avec lequel on bidouille. 

Eric Lejoindre, maire PS du 18e arrondissement.

Le sénateur PS Rémi Féraud, à la tête du groupe de la majorité municipale au Conseil de Paris, voit aussi dans le projet « une présidentialisation de l’élection, une centralisation », allant à l’encontre d’une « décentralisation », et créant « un maire tout-puissant. Ce n’est pas l’intérêt des Parisiens ».

« Chaque fois que le Président a voulu s’attaquer aux collectivités, les LR et la gauche ont su s’opposer ensemble au Sénat », souligne le sénateur PS Rémi Féraud

Pour Lamia El Aaraje, le souhait de toucher au mode d’élection serait très intéressé, de la part du pouvoir en place. « Il y a une volonté de tripatouillage électoral pour essayer de favoriser les uns ou les autres », dénonce l’adjointe d’Anne Hidalgo. Elle serait vaine d’ailleurs. Lamia El Aaraje souligne qu’« Anne Hidalgo n’aurait pas perdu les municipales, ni en 2020, ni en 2014 », avec les nouvelles règles, comme l’a montré Le Monde. Alors pourquoi parler de tripatouillage ? « Au sens où changer les règles du jeu, deux ans avant l’échéance, à l’initiative d’une seule des partis, c’est du tripatouillage », rétorque Rémi Féraud, « ils disent un Parisien = une voix. C’est le cas aujourd’hui ». Le sénateur ajoute qu’« il n’y a jamais eu de droit commun à Paris ». Il s’étonne d’ailleurs que l’idée serait de donner une prime majoritaire de 25 % à la liste arrivée en tête, et non de 50 %, comme dans le droit commun. « Ils pensent déjà qu’ils vont perdre en réalité », glisse ce proche d’Anne Hidalgo. Surtout, il pense que la mesure serait censurée par le Conseil constitutionnel.

Avant cela, il faudra encore que le Parlement adopte le texte. Sur ce point, Rémi Féraud est plutôt confiant. « Chaque fois, depuis 2017, que le Président a voulu s’attaquer aux collectivités locales, aux territoires, […] les LR et la gauche ont su s’opposer ensemble au Sénat. J’espère que les groupes d’opposition à l’Assemblée et au Sénat sauront s’opposer à ce tripatouillage électoral. Je pense que ce sera le cas », soutient le sénateur de Paris.

« C’est ni plutôt oui, ni plutôt non. Je dis examinons », affirme la sénatrice LR Catherine Dumas

Du côté de la droite parisienne, on reste pour l’heure prudent. « C’est ni plutôt oui, ni plutôt non. Je dis examinons. C’est très technique. Et attention à ne pas tromper les Parisiens, en leur vendant une idée sans leur expliquer tout ce qu’il peut y avoir derrière », affirme la sénatrice LR Catherine Dumas, qui avait mené la liste de droite dans la capitale, avec le soutien d’une certaine Rachida Dati. Pour l’heure, « c’est un sujet sur lequel on commence à travailler au groupe Changer Paris », comme « au groupe LR du Sénat », explique-t-elle.

Si elle comprend bien « l’idée que les Parisiens identifient mieux celui ou celle qui deviendra leur maire, au-delà, il y a une toute une mécanique électorale, qu’il faut revoir, inventer, qui comprend notamment le rôle des arrondissements », ajoute Catherine Dumas, qui comme la gauche, met en garde :

 Il ne s’agit pas de retomber dans une recentralisation des pouvoirs à Paris. On a besoin au contraire de décentralisation des pouvoirs dans les arrondissements. 

Catherine Dumas, sénatrice LR de Paris.

« C’est bien d’annoncer des choses, mais il faut voir les incidences. Si les maires d’arrondissements n’ont plus les moyens de travailler pour les Parisiens, ça ne sera pas une belle opération », ajoute encore Catherine Dumas. On peut comprendre aussi entre les lignes que la droite n’a peut-être pas envie de perdre ses mairies de l’ouest parisien dans l’opération, ou voir leur poids disparaître. Paris et ses arrondissements, c’est autant de petites baronnies locales. Les incertitudes quant à un éventuel accord LR/Renaissance aux municipales, en lien avec l’entrée de Rachida Dati au gouvernement, vont évidemment jouer aussi dans la position des LR.

« Une liste au scrutin direct, ça ne nous pose pas de problème particulier à Lyon », affirme le sénateur EELV Thomas Dossus

Et quid de Lyon et Marseille ? Les maires, eux aussi de gauche et écologistes, de ces grandes villes, ne sont pas exactement sur la même ligne qu’Anne Hidalgo. Ce qui risque de compliquer les choses pour la maire de Paris. Les macronistes sauront jouer de ces différences, même si les situations ne sont pas les mêmes. Le poids des arrondissements est plus fort à Paris, qui cumule en plus l’échelon du département.

Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, se dit lui prêt à « ouvrir la discussion », tout en soulignant auprès d’Actu Lyon, qu’il ne « faut pas penser une solution sans diagnostic. Il n’est pas le même à Lyon, Paris et Marseille ». Mais le maire écolo doute aussi sur les réelles intentions d’Emmanuel Macron. Il parle de « gadget », avant d’ajouter : « Honnêtement, la mesure qui est mise sur la table par le président de la République, elle ressemble plus à du tripatouillage électoral qu’à une vraie volonté de travailler sur la représentativité et les fondements de la démocratie ».

Le sénateur EELV du Rhône, Thomas Dossus, se montre lui encore plus ouvert. « Globalement, ce qu’on dit à Lyon – on en a discuté avec l’équipe du maire – c’est que le mode d’élection avec une liste au scrutin direct, ça ne nous pose pas de problème particulier. Mais nos deux points de vigilance, c’est qu’on ne perde pas l’avantage de la loi PLM, c’est-à-dire la représentation de tous les arrondissements au Conseil municipal. Sinon, on risque d’avoir des conseils municipaux déséquilibrés. Cela nous poserait un problème. Il faudra voir comment dans la loi on va mettre des critères pour tout ça », avance le sénateur écolo. Thomas Dossus ajoute « un autre point qui concerne Lyon : nous, on a déjà deux scrutins. On élit directement nos conseillers pour la métropole et ceux pour la mairie. Cela nous fera trois scrutins le même jour, ça nous pose problème d’un point de vue logistique, avec un scrutin écrit à Paris pour Paris ». Le sénateur du Rhône glisse au passage que Grégory Doucet n’a toujours pas été consulté par Sylvain Maillard.

« Un bon principe » pour François-Noël Buffet, qui pose aussi la question « des arrondissements »

A droite, on voit aussi d’un bon œil l’arrivée de cette réforme. « Il y a une vraie discussion qui est ouverte. Le principe de l’élection au suffrage universel direct du maire est un bon principe. Je n’ai pas de difficulté là-dessus » affirme le sénateur LR du Rhône, François-Noël Buffet, par ailleurs président de la commission des lois du Sénat. C’est d’ailleurs logiquement sa commission qui devrait s’emparer du texte. Il rappelle au passage que « l’usage veut que, d’un point de vue démocratique, on ne change pas un dispositif électoral moins d’un an avant le renouvellement. C’est parfaitement normal ». L’exécutif ne devra donc pas tarder.

Le sénateur du Rhône pose cependant, lui aussi, la question des spécificités. « Il faut savoir si on peut traiter de la même manière Paris, Lyon et Marseille, dans les conséquences de l’élection au suffrage universel direct du maire. Cela pose nécessairement la réflexion des arrondissements, de leur rôle et de leur pouvoir. A Paris par exemple, les arrondissements ont beaucoup de pouvoir. A Lyon, ils en ont peu, et à Marseille, on est probablement entre les deux. Donc soit on harmonise, soit on a des réponses particulières », pense François-Noël Buffet.

Lui aussi souligne qu’« à Lyon, il y a un problème très particulier, qui est un problème d’organisation et de lisibilité, car il y a aussi l’élection à la métropole. Donc trois scrutins le même jour par habitant, ce n’est pas forcément très lisible, indépendamment de la capacité matérielle à pouvoir les organiser. Donc on a des sujets sur la table ». Conclusion provisoire du président de la commission des lois : « Pour moi, la discussion n’est pas fermée, elle est totalement ouverte. Encore faut-il trouver les solutions les plus adaptées à ces grandes agglomérations ».

« Si à Paris il y a des tripatouillages, je n’en doute pas une seconde. Mais ce n’est pas mon problème. Mon problème, c’est l’intérêt des Marseillais », prévient la socialiste Marie-Arlette Carlotti

Et à Marseille ? C’est un « oui ». « Oui, il faut réformer la loi, la rendre plus simple. Je dis un Parisien une voix, un Marseillais une voix, un Lyonnais une voix. Il n’y a pas de raison que les trois plus grandes villes françaises ne fonctionnent pas comme les 36.000 autres villes de France », a estimé le 11 janvier sur BFM Marseille le maire (ex-PS) de la Cité phocéenne, qui reprend les arguments macronistes. « Je suis plutôt favorable à ce qu’ils sont en train de faire », insistait Benoît Payan, avant la conférence de presse du Président.

Même son de cloche du côté de la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, Marie-Arlette Carlotti. « J’accueille cette déclaration de façon plutôt positive. Mais je veux voir comment ce sera réellement mis en œuvre », réagit l’ancienne ministre de François Hollande. « Marseille a besoin de s’identifier autour d’un candidat, d’une personnalité, d’un maire, tout en gardant le lien au plus près du terrain, avec les maires de secteur. Mais je suis plutôt favorable sur le fait de voter pour quelqu’un qui incarne la ville », ajoute la sénatrice des Bouches-du-Rhône. Marie-Arlette Carlotti serait quoiqu’il arrive attachée à « garder les mairies de secteur. Après, c’est la mise en musique qui reste à faire. Et ça, on va y travailler ».

Reste qu’avec le soutien au projet des élus Marseillais, la majorité présidentielle pourra donc jouer la division pour tenter d’avancer. Sur ce point, Marie-Arlette Carlotti se fait très claire : « Si à Paris il y a des tripatouillages, je n’en doute pas une seconde. Mais ce n’est pas mon problème. Mon problème, c’est l’intérêt des Marseillais ».

[Article mis à jour le 19 janvier avec la réaction de François-Noël Buffet, sénateur LR du Rhône et président de la commission des lois.]

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