Municipales: à J-5 du premier tour

Municipales: à J-5 du premier tour

De nouvelles instructions du gouvernement aux maires sur le coronavirus et l'inquiétude des politiques sur une éventuelle baisse...
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De nouvelles instructions du gouvernement aux maires sur le coronavirus et l'inquiétude des politiques sur une éventuelle baisse de la participation ont marqué la campagne des élections municipales, à cinq jours du premier tour.

Les mesures coronavirus du jour

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a envoyé mardi des instructions aux maires. Electeurs comme responsables des bureaux sont invités à se laver les mains fréquemment, avec des flacons de gel hydroalcoolique placés à l'entrée et à la sortie des bureaux, et à maintenir une distance raisonnable avec les autres personnes présentes.

Les électeurs pourront venir avec leur propre stylo, ou bien les stylos mis à disposition devront être nettoyés régulièrement. Le maire de Montpellier Philippe Saurel a commandé 320.000 stylos afin que chaque électeur puisse émarger sans risque de transmission. En revanche, le port des gants n'est pas recommandé, ni celui d'un masque chirurgical sans présence de symptômes.

La phrase du jour

"Venez voter avec des gants, avec des bonnets, avec des masques, mais venez voter!", a lancé mardi le député LR de l'Oise Eric Woerth, à l'instar d'autres politiques qui ont appelé à ne pas sacrifier le scrutin sur l'autel du Covid-19.

A la Balme-de-Sillingy, cluster de la maladie en Haute-Savoie qui compte 5.200 habitants dont 3.600 électeurs, le maire François Daviet, atteint par le Covid-19, se montre serein et espère "que les gens iront voter".

Le label canin du jour

Le collectif Bicaly, qui milite pour le "bien-être canin" à Lyon, publiera jeudi son "canimètre des élections": des vignettes en forme de tête de chien, et de différentes couleurs, classeront les candidats en fonction de leur volonté d'améliorer ou non la vie des bêtes en ville.

Trois candidats ont pour l'heure accepté de signer une convention qui les engage à prendre un certain nombre de mesures "dog friendly", touchant par exemple à une plus grande tolérance des chiens dans l'espace public, les transports en commun ou les commerces. Ce qui leur vaut de figurer dans le classement affublés d'une tête de chien verte. Quatre candidats ont été "à l'écoute" du collectif (tête de chien orange) et huit ont refusé de le recevoir (tête de chien rouge).

La mauvaise idée du jour

A Nantes, la liste citoyenne "Nantes en commun", qui comprend une dizaine de colistiers issus de LFI, a diffusé quelque 2.000 exemplaires d'un journal baptisé "21 minutes". La Une reprend les codes du quotidien gratuit et est datée du lundi 22 mars 2021.

Il présente la candidate Margot Medkour devenue maire de Nantes, détaillant son bilan au terme d'une année à la tête de la ville. Dans un large bandeau au bas de la Une, on peut lire: "Le 21 minutes est un journal parodique produit par Nantes en Commun dans le cadre des élections municipales".

Mais la parodie n'a pas plu au - véritable - journal 20 minutes, qui a demandé à "Nantes en commun" de cesser la distribution, ce à quoi l'équipe de campagne a consenti.

La cartographie du jour

Une nette progression en France de l’engagement des candidats aux municipales en faveur de la transparence et de l’intégrité de la vie locale: c'est le résultat d'une cartographie réalisée par Transparency international en France. L'ONG a soumis six propositions d'éthique et de transparence. "Alors qu’en 2014, 17% des listes présentées dans les 42 villes de plus de 100.000 habitants s'étaient engagées sur nos propositions (59 listes sur 340), elles sont 25% à le faire cette année (97 listes sur 382)", conclut l'étude.

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Européennes 2024 : Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche »

Alors que la Nupes s’est décomposée durant les dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon a acté, samedi 2 décembre, la fin de la Nupes. Cet été, l’idée d’une liste commune entre les partis de la Nupes pour les élections européennes de juin 2024 avait déjà commencé à fracturer l’alliance, en particulier chez les écologistes. En juillet 2023, le parti de Marine Tondelier, habitué aux bons résultats lors des scrutins européens, désigne Marie Toussaint tête de liste pour les élections européennes.  « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense » Si les écologistes rejettent l’idée d’une liste commune à gauche, la députée européenne Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche ». Pour rappel, une liste ne peut élire des députés au Parlement européen uniquement si elle dépasse un seuil de 5 %. « Je pense que l’on a des combats essentiels à mener, c’est ce qui doit concentrer toute notre attention », juge Marie Toussaint qui estime que le combat doit être mené contre les partis nationalistes qui continuent de progresser au sein de l’Union européenne. En proposant ce pacte de non-agression, Marie Toussaint rappelle qu’elle souhaite orienter sa campagne autour de « la douceur ». Une approche qui suscite l’étonnement, ou l’incompréhension, notamment après le meeting de lancement de la campagne. Ce 2 décembre, la tête de liste écologiste avait convié un groupe de danseuses pratiquant la « booty-therapy », une danse permettant de « s’assumer ». « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense », justifie Marie Toussaint qui assume vouloir mener une campagne « sensible ». « La douceur, dans un monde meurtri par la violence politique et sociale, est un horizon de sauvegarde, c’est un objet de combativité », développe Marie Toussaint pour laquelle cette approche peut être payante.  « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes » Alors que les négociations de la COP 28 se déroulent actuellement à Dubaï avec un nombre record de lobbyistes présents. Selon Marie Toussaint, que cela soit durant les négociations internationales ou au sein des institutions européennes, les lobbys, notamment pétroliers, doivent être écartés des espaces de discussions. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes », développe Marie Toussaint alors que les groupes d’intérêts occupent une place importante dans le processus législatif européen. Outre le lobby des énergies fossiles, la tête de liste écologiste prend également pour cible la fédération des chasseurs et son président Willy Schraen qui mènera une liste aux élections européennes. Accusée par ce dernier de prôner une écologie déconnectée, Marie Toussaint a, de nouveau, proposé d’organiser un débat avec Willy Schraen afin de « vérifier qui est du côté de l’agro-industrie et qui est du côté des paysans ». Marie Toussaint fustige notamment l’hypocrisie du patron des chasseurs considérant que ce dernier défend « une vision de l’agriculture sans paysans ».

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