Municipales à Marseille : Martine Vassal prend l’avantage, talonnée par Stéphane Ravier
Éclairage de l’institut IFOP sur les élections municipales à Marseille, où la campagne électorale fait rage pour succéder à Jean-Claude Gaudin, après 24 ans de mandat.​

Municipales à Marseille : Martine Vassal prend l’avantage, talonnée par Stéphane Ravier

Éclairage de l’institut IFOP sur les élections municipales à Marseille, où la campagne électorale fait rage pour succéder à Jean-Claude Gaudin, après 24 ans de mandat.​
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« Martine Vassal prend l’avantage » analyse Frédéric Dabi, directeur adjoint du cabinet de sondage IFOP. Selon un dernier sondage, les Marseillais voteraient en majorité pour la liste Les Républicains (à 24%) portée par Martine Vassal, « héritière » de Jean-Claude Gaudin. Mais la candidate est talonnée par Stéphane Ravier, tête de liste Rassemblement National, qui atteint les 22%.

Le scrutin s’annonce donc très serré, à quelques jours du premier tour. « Le Rassemblement National est à un niveau très élevé » analyse Frédéric Dabi. « Martine Vassal parvient à rassembler 2/3 de l'électorat Fillon, et presque 2/3 de l'électorat Gaudin. Mais elle est clairement gênée par cette dissidence Bruno Gilles ».

En effet, Martine Vassal a été investie par Les Républicains pour représenter le parti à Marseille, face à Bruno Gilles, également soutien de Jean-Claude Gaudin depuis des années. Ce dernier, qui a fait le choix de présenter quand même sa candidature, atteint 10 % des intentions de vote.

Et du côté de la gauche, les scores sont également très fracturés : 9% pour Samia Ghali, 10% pour EELV et 18% pour la liste de Michèle Rubirola, commune au PC, au PS et à d’autres mouvements de gauche. « La gauche à Marseille, la gauche de la région grand sud, est en difficulté. Rappelons qu'elle a disparu du paysage régional aux élections de 2015 » explique Frédéric Dabi.

Quant à la liste LREM, elle piétine en bas de sondage avec seulement 7% des intentions de vote. Un score assez faible, révélateur de la difficulté d’En Marche à s’implanter localement. « C'est le problème qu'ont la plupart des prétendants d'En Marche. […] À Marseille comme ailleurs ce sera sans doute très très compliqué pour LREM. »

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